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Rédaction

17 May 2019

© MAD

Après des études en droit et en sciences politiques et plusieurs postes dans le marketing et l'IT, Fabian Jean Villanueva démarre en novembre 2010 chez Base Design, un réseau de studios entre Bruxelles, New-York et Genève. Parmi les partenaires du bureau de design : le MAD. La plateforme principalement financée par la ville de Bruxelles viendra le chercher pour dynamiter sa communication. Au menu de ces prochains mois : une meilleure visibilité sur le travail du MAD Lab, le poumon créatif du MAD, plus de transversalité entre les équipes ou encore davantage d'évènements dans le superbe bâtiment de la Place Marché au Grains. Rencontre avec un passionné hyperactif.

© MAD 

Eventail.be - En mars 2019, vous avez pris le poste de Directeur de la communication. Comment se sont déroulés vos premiers mois ?
Fabian Jean Villanueva : Les premières semaines, j'ai surtout voulu rencontrer les collaborateurs et partenaires du MAD pour comprendre comment ils travaillent et de quoi ils ont besoin. J'ai également travaillé à clarifier notre positionnement. Mon but ultime est que notre centre existe au-delà de ses murs. Il doit devenir un carrefour créatif, qui donne vie à des projets. Il a trop longtemps été opaque, il a besoin de transparence.

- Quelle est la raison d'être du MAD selon vous ?
- C'est la maison de la mode et du design à Bruxelles. Et par design, je ne vise pas seulement le design de mobilier ou le design industriel, mais le design graphique, alimentaire, végétal... Le MAD est une institution publique, c'est un secteur, un carnet d'adresses, de l'expertise... Ce n'est en tous cas pas un musée ! J'aimerais qu'il soit plus qu'un lieu de contemplation et qu'il devienne un endroit de passage et d'inspiration, que les Bruxellois s'approprient.

© MAD

- Votre nouveau siège a ouvert ses portes en avril 2017. Quel impact ce lieu iconique a-t-il sur vos activités ?
- C'est le centre de nos activités. Nos équipes y travaillent aux étage. Trois bâtiments sur une surface de 3000 m2 nous permettent toutes sortes d'usages : réunions, conférences, workshops... Je pense notamment à nos MAD Windows qui mettent en lumière un ou plusieurs créateurs-trices qui viennent travailler sur place, mais aussi au Mad Hall, notre espace d'exposition au rez-de-chaussée. Le site est un lieu assez incroyable. Il possède même le dernier monte-charge en brique de la ville ! Il va sûrement jouer un rôle plus rassembleur dans les mois à venir.

© Victor Pattyn / Bidules

- Comment ouvrir davantage l'institution sur son quartier et sa ville ?
- J'aimerais tout d'abord casser les silos qui existent entre nos pôles d'activité et insuffler de la transversalité dans nos projets. Nous défendons le secteur de la création au sens large. Nos stylistes et designers travaillent comme des dingues et ont une idée à la minute. Nous devons être plus rapides et parfois oublier notre côté institutionnel pour mieux les représenter. Ce sont eux les vrais propriétaires du MAD. Ensuite, j'aimerais étendre nos heures d'ouvertures et encourager les voisins à pousser notre porte. Cela passe notamment par un accueil de qualité et un travail sur la signalétique.

© MAD

- Qu'est ce qui va vous occuper ces prochains mois ?
- J'ai énormément d'idées à développer ! J'aimerais notamment mieux faire connaître le MAD Lab chapeauté par Olivier Gilson. C'est un laboratoire qui accueille et coache une dizaine de designers dans le quartier des Marolles. En échange de leur résidence et de leur mise à disposition de matériel et machines, ils doivent consacrer une partie de leur temps à des projets durables et à haute valeur ajoutée social, sociétale et environnementale. Notre force de frappe créative, elle est là. Un de mes challenges est de faire vivre nos deux endroits, mais aussi de les faire dialoguer.

www.mad.brussels

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