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Rédaction

04 April 2018

© Mike Segar/Reuters/Photo News

Rien de plus normal pour l'ancien n°1 mondial vainqueur de son premier Masters il y a plus de vingt ans (1997) même si, il y a quelques mois à peine, personne, y compris Woods lui-même, n'aurait osé affirmer cela. Il sortait alors avec peine d'une 4e opération du dos et de difficultés extrasportives.

Vainqueur à 79 reprises sur le circuit américain avec notamment 14 "majors" à son palmarès, à quatre longueurs du record absolu de Jack Nicklaus, Woods, désormais âgé de 42 ans, a cependant prouvé en ce début de saison, avec trois top 10 à son actif, qu'il pouvait à nouveau rivaliser avec le gratin mondial et des joueurs de la nouvelle génération comme Dustin Johnson, Justin Thomas, Jon Rahm ou Jordan Spieth.

 
 © Jonathan Ernst/Reuters/Photo News

"C'est marrant de faire à nouveau partie des favoris. J'ai eu une deuxième chance dans ma vie. Je suis un miracle vivant" soulignait ainsi Tiger, l'oeil vif et plus introspectif que jamais.

Son retour est en tout cas une bénédiction pour les médias, les scores d'audience des retransmissions ayant été multipliés par deux lors des tournois où il était en lice. Une véritable "Tigermania" qui va être poussée à son paroxysme dès ce jeudi du côté d'Augusta (Géorgie) et de ses greens manucurés. La concurrence s'annonce cependant rude pour Woods, qui court derrière un succès depuis le WGC Bridgestone Invitational à Akron en août 2013, tandis que son dernier titre en major remonte à l'US Open 2008.

Pieters en outsider

Parmi les 88 participants au tournoi, dont la moitié peut décemment prétendre au titre et à la Green Jacket promise au vainqueur, nous pointerons également... Thomas Pieters. Très discret depuis de nombreux mois, l'Anversois a préparé en effet spécifiquement ce rendez-vous alors qu'il avait accroché une belle 4e place l'an dernier.

 
 © Orlando Ramirez/Reuters/Photo News

"J'ai travaillé expressément mes draws pour bien prester à Augusta. Jouer ce tournoi, c'est un rêve que je veux vivre chaque année" précisait-il, le sourire en coin, lors de sa dernière conférence de presse en Belgique. Une phrase lourde de sens, remporter le Masters assurant au vainqueur de vivre ce rêve une fois par an jusqu'à la fin de ces jours...

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