Rédaction
24 November 2016
Les meilleures idées naissent parfois de rien du tout, d'une simple frustration du quotidien. D'un café qu'on n'a pas pu prendre par exemple ... « J'avais un examen très tôt, et très envie d'un café avant de le passer ... une fois arrivé sur place, il y avait tant de file que j'ai dû me résoudre à m'en passer. Mais qu'est-ce que j'aurais aimé le commander de chez moi et juste le prendre avant de passer mon examen ce jour-là ». C'est comme ça qu'Alexandre de Pret raconte la naissance de l'idée de Skip-Q.
Bien sûr, la frustration, c'est trop court pour lancer une startup, mais c'est un début. Alors entre deux boulots, Alexandre de Pret décide de donner une chance à son idée. Il développe un site internet, parle du projet à quelques commerces qu'il connait bien ... et les premières commandes affluent ... puis les premières centaines de commandes ... et puis, avec elles, arrive la nécessité de développer une application mobile.
Depuis février 2016, ce ne sont pas moins de 10 000 commandes qui ont déjà été passées avec Skip-Q, dans une trentaine de restaurants. La jeune startup espère travailler avec une cinquantaine de points de vente d'ici la fin de l'année.
Vous sortez de réunion et vous n'avez surtout pas envie de faire la file à l'extérieur pour un sandwich sur votre pause de midi (en plus l'hiver approche) ? En quelques clics sur votre mobile, via l'application ou sur le site internet de Skip-Q, vous commandez et payez votre lunch. Le restaurant prépare votre commande, et vous n'avez plus qu'à venir la chercher, sans passer ni par la file, ni par la caisse. Un gain de temps appréciable, et un vrai confort.
Les restaurants y gagnent aussi : ils peuvent servir plus de monde, plus rapidement, et gérer à l'avance les coups de feu de midi. C'est win-win comme on dit dans la Silicon Valley !
© Skip-Q |
À première vue, ce nouveau service pourrait faire penser à celui d'un Deliveroo (retrouvez l'interview du général manager de Deliveroo Belgique sur Eventail.be ici), à une différence (de taille) près : Skip-Q ne livre pas. « Ce n'est pas notre métier » précise Alexandre de Pret. Mais ça n'a pas vraiment d'importance puisque l'ambition de Skip-Q est ailleurs : « Nous nous occupons de rassembler votre univers local sur votre téléphone ». Et ça, c'est encore plus intéressant.
« Nous pouvons décliner notre projet un peu partout où il y a des commerces de localité. Pour le moment nous sommes présents à Bruxelles pour les lunchs, mais l'idée sera d'ouvrir rapidement notre service ailleurs. Cela peut fonctionner dans les grandes villes comme dans les villages, avec tout ce qui est en take away (boulangerie, restaurateurs ...), mais aussi avec des loueurs de vélo à la mer par exemple... ». Les possibilités avec Skip-Q sont en effet nombreuses et la marge de manoeuvre n'est pas négligeable.
Bref, avec Skip-Q, il n'y aura bientôt plus aucune raison de ne pas faire tourner l'économie locale, et ça, c'est une excellente nouvelle !
Pus d'informations sur : skip-q.com © Skip-Q |