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N49 : le long chantier d’un accès repensé à Knokke-le-Zoute

HLCKnokkeLe ZouteMobilité

François Didisheim

20 May 2025

Relier Knokke à Bruxelles en une heure ? Un souvenir lointain pour de nombreux vacanciers confrontés à la densité croissante du trafic. Mais les grands travaux engagés sur la N49 pourraient bien changer la donne. Retour sur un projet routier ambitieux qui redessine peu à peu l’accès à la station balnéaire.

Une route au cœur de l’histoire… et des embouteillages

Inaugurée en 1935, la Nationale 49 a longtemps été synonyme de modernité. À l’époque, il fallait encore passer par Bruges pour rallier la côte depuis Maldegem. En 1958, les automobilistes se félicitaient de pouvoir rejoindre Knokke depuis Bruxelles en à peine une heure. Un autre temps. Aujourd’hui, cette promesse semble bien lointaine. Entre ralentissements, alternances de véhicules agricoles et files interminables, la route vers Knokke s’apparente davantage à un test de patience qu’à un trajet rapide. Les ponts actuels sur les canaux Léopold et Schipdonk, trop bas, contraignent même les transports exceptionnels et militaires à emprunter des détours par Bruges, au détriment des quartiers résidentiels traversés.

Une autoroute en devenir, pensée pour l’avenir

Pour répondre à ces enjeux, un vaste projet de transformation de la N49 en autoroute a été lancé. Objectif : améliorer la sécurité, fluidifier la circulation locale et relier plus efficacement les ports d’Anvers et Zeebruges, désormais fusionnés. Ce réaménagement prévoit la création de voies parallèles, de tunnels modernes, de ponts rehaussés et d’une meilleure cohabitation entre les différents usagers de la route.

La première phase, entamée en août 2023, devrait s’achever d’ici août 2025. Elle comprend notamment la construction d’un tunnel accessible aux cyclistes et aux automobilistes, ainsi que la prolongation de la voie de service. Les autorités locales et les vacanciers croisent les doigts pour que le calendrier soit respecté.

Une infrastructure pensée pour tous — même pour les hérissons

© DR

La deuxième phase, commencée en septembre 2024, se poursuivra jusqu’à l’été 2026. Elle prévoit la construction de trois nouveaux ponts, plus hauts et mieux adaptés aux besoins actuels. Un éco-tunnel destiné à la faune locale — hérissons, amphibiens et autres petits voyageurs discrets — sera également aménagé. Une attention bienvenue à la biodiversité dans un projet d’envergure.

Au-delà de ces deux premières étapes, les phases suivantes sont déjà à l’étude pour un déploiement progressif à partir de 2026. De quoi transformer durablement la N49 en axe structurant, à la hauteur des enjeux contemporains de mobilité.

Article inspiré par la newsletter de Lobby du 17 mai 2025 écrite par Françoise Wallyn et François Didisheim, fondateur de Lobby. Retrouvez la revue des cercles du pouvoir, ici

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