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Surréalisme au féminin ?

France, Paris

Du 31 mars 2023 au 10 septembre 2023

Musée de MontmartreParis 18eSurréalisme
Emila Medkova, Kopyta (mannequin’s feet), 1966, photographie © DR

Et si les femmes avaient poussé le surréalisme jusque dans ses retranchements ? Durant l’âge d’or du mouvement, dans les années 1930, mais aussi au-delà de sa dissolution en 1969… C’est la question que pose le musée de Montmartre.

Jane Graverol (1905-1984), Le Sacre du Printemps, 1960, huile sur toile, © RAW, ADAGP, Paris, 2022, © Stéphane Pons

Jane Graverol (1905-1984), Le Sacre du Printemps, 1960, huile sur toile, © RAW, ADAGP, Paris, 2022, © Stéphane Pons

“Indissociable de l’histoire du surréalisme, Montmartre est un quartier que les surréalistes arpentent, habitent et rêvent : un espace de fantasmes – nourris par ses nombreux cabarets…”(1) C’est donc en toute légitimité que nous sommes ici conviés à découvrir, à travers les œuvres d’une cinquantaine d’artistes, la puissance d’invention des femmes surréalistes ayant fait de la libération de la pensée “en dehors de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale”(2) l’outil de leur propre libération.

Kay Sage, Magic Lantern, 1947, huile sur toile, 45.5 x 35.5 cm © Estate of Kay Sage / Adagp, Paris

Kay Sage, Magic Lantern, 1947, huile sur toile, 45.5 x 35.5 cm © Estate of Kay Sage / Adagp, Paris

S’emparant, notamment, des clichés érotiques pour subvertir l’idéalisation de la femme-muse, Dorothea Tanning écorche la bienséance conjugale, Rachel Baes et Jane Graverol parodient les codes de la séduction féminine, Leonora Carrington, Suzanne Van Damme, Mimi Parent et Meret Oppenheim se livrent “aux incertitudes végétales et animales de la métamorphose”, d’autres encore “détournent avec humour les rites fétichistes et l’obsession voyeuriste en dévoyant l’ordre domestique”, sans craindre de composer parfois des chimères horrifiques… Tandis que d’autres conduiront les fantasmagories graphiques du réalisme magique jusqu’aux rivages de la dissolution formelle.

En couverture : Emila Medkova, Kopyta (mannequin’s feet), 1966, photographie © DR

Musée de Montmartre, Rue Cortot, Paris, France

Mélanie de Jamblinne de Meux

Le Luxembourg de Mélanie de Jamblinne de Meux

Voyage, Évasion & Escapade

Son environnement familial – des parents amateurs d’art qui l’ont emmenée dès l’enfance visiter de nombreux musées et expositions – a sans doute été une source d’inspiration sinon le terreau de sa vocation. Co-fondatrice des Young Friends of Museums, membre du conseil d’administration des Amis des Musées Luxembourg ainsi que de Lët’z Arles, qui décerne chaque année le Luxembourg Photography Award, un programme complet d’accompagnement des artistes lauréats, Mélanie de Jamblinne de Meux est depuis le mois de mars le nouveau visage de Luxembourg Art Week, la foire d’art contemporain de Luxembourg qui a lieu chaque année en fin novembre et qui réunit près de 18 000 visiteurs durant quatre jours.

Informations supplémentaires

Exposition

Surréalisme au féminin ?

Dates

Du 31 mars au 10 septembre 2023

Adresse

Musée de Montmartre
12 rue Cortot
75018 Paris
France

Horaire

Tous les jours de 10h à 19h

Billetterie

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