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Berlinale 2020 : moins de glamour, plus de cinéma

berlinale2020

Rédaction Eventail

21 February 2020

© Brigitte Dummer/Berlinale

Moins de glamour et un plus grand souci de la qualité proprement cinématographique des œuvres sélectionnées : c'est la première impression que me laisse le début de cette 70e Berlinale.

Dieter Kosslick, le directeur qui a régné (trop) longtemps sur ce prestigieux festival, aimait fouler le tapis rouge en compagnie de stars hollywoodiennes et on avait parfois le sentiment qu'il s'intéressait davantage à l'aspect mondain de la manifestation qu'à la dimension novatrice des longs métrages présentés dans la grande salle du Berlinale Palast.

Sigourney Weaver, Margaret Qualley in My Salinger Year by Philippe Falardeau
© Micro-scope

Malgré tout, je reste un peu perlexe en ce qui concerne le choix de Carlo Chatrian – le nouveau directeur artistique - pour le film d'ouverture projeté hier soir hors compétition. My Salinger Year, écrit et réalisé par le Québecois Philippe Falardeau (dont Monsieur Lazhar avait eu une nomination aux Oscars en 2012) se situe à New York au milieu des années 1990.  Une jeune femme écrivain trouve un job dans une vénérable agence littéraire dirigée par une patronne plutôt vieux jeu (Sigourney Weaver), où elle est chargée de lire et de répondre aux innombrables lettres envoyées par les fans de J.D. Salinger. On sait que l'auteur de L'Attrape-coeur vivait en reclus à la campagne et refusait tout contact avec le monde extérieur. My Salinger Year est à la fois un portrait - plutôt affectueux que féroce – d'un certain milieu littéraire, et le récit de l'apprentissage à la fois professionnel et personnel de la juvénile héroïne (interprétée par une actrice dont la cote est en train de monter à toute allure, Margaret Qualley). J'avoue que les films sur la littérature me laissent en général réticent (à l'exception de l'émouvant A Quiet Passion de Terence Davis sur Emily Dickinson), dans la mesure où il est difficile de traduire en images la passion des mots.

Cette soirée inaugurale de la Berlinale était donc à mon avis en demi-teinte, et il faut avouer de surcroît que la nouvelle du massacre anti-immigrants commis à Hanau (dans le land de Hesse) par un xénophobe délirant a pesé sur l'atmosphère du Festival. Mais la compétition commence vraiment ce vendredi, avec notamment à l'affiche deux grands noms du cinéma asiatique (le Taïwanais Tsai Ming-Liang et le Coréen Hong Sangsoo) et aussi une nouvelle adaptation d'un chef-d'oeuvre de la littérature allemande du 20e siècle, le Berlin Alexanderplatz d'Alfred Döblin.

Mélanie de Jamblinne de Meux

Le Luxembourg de Mélanie de Jamblinne de Meux

Voyage, Évasion & Escapade

Son environnement familial – des parents amateurs d’art qui l’ont emmenée dès l’enfance visiter de nombreux musées et expositions – a sans doute été une source d’inspiration sinon le terreau de sa vocation. Co-fondatrice des Young Friends of Museums, membre du conseil d’administration des Amis des Musées Luxembourg ainsi que de Lët’z Arles, qui décerne chaque année le Luxembourg Photography Award, un programme complet d’accompagnement des artistes lauréats, Mélanie de Jamblinne de Meux est depuis le mois de mars le nouveau visage de Luxembourg Art Week, la foire d’art contemporain de Luxembourg qui a lieu chaque année en fin novembre et qui réunit près de 18 000 visiteurs durant quatre jours.

Forum de Lobby Investissements

Vie mondaine

Mercredi 10 septembre dernier, c’est dans le cadre prestigieux du Cercle Royal Gaulois que l’équipe de LOBBY a rassemblé ses lecteurs et partenaires autour d’un nouveau forum “Make Investments Great Again !”. La nouvelle édition du Magazine LOBBY en mains, les invités ont eu l’occasion d’assister à un débat animé par Amid Faljaoui. Philippe de Wouters d’Oplinter (Cercle Gaulois), Vincent Paque (Puilaetco), Jean-Louis Baudoin (Fundraiser), Bruno Colmant, membre de l’Académie Royale de Belgique, Joël Duysan (Beebonds), Brice Boland (Square Management) et Guillaume Duchesne (Banque Transatlantique) se sont succédé pour questionner l’avenir de l’investissement, ses paradoxes et ses nouveaux horizons. © Violaine le Hardÿ de Beaulieu

10/09/2025

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Hommage du cinéma à Emilie Dequenne

Cinéma

Dans “Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait” d’Emmanuel Mouret (2021), une délicieuse fantaisie chorale sur l’amour, Emilie Dequenne incarne Louise qui découvre que son mari (Vincent Macaigne) en aime une autre. Sa prestation, exceptionnelle, bouleversante, a été récompensée par le César de la Meilleure actrice dans un second rôle, en 2021. La ressortie du film dans les salles de cinéma, dès ce mercredi 19 mars, est l’occasion de retrouver sur grand écran l’immense talent de l’actrice belge multirécompensée qui nous a quittés hier soir à l’âge de 43 ans.

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