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Les bonheurs de Delphine de Saxe Cobourg

ArtCultureDelphine de BelgiqueExpoGuy PietersKnokkeLe Zoute

François Didisheim

20 August 2024

À l’occasion de la Nuit du Zoute, qui s’est tenue le 2 août dernier, la galerie Guy Pieters a ouvert les portes de son exposition phare de l’été ‘What Makes Me Happy’ de la princesse Delphine de Saxe Cobourg. Cela fait 20 ans que le célèbre galeriste et l’artiste se font confiance et travaillent ensemble. Une collaboration fructueuse, d’un côté comme de l’autre.

Delphine de Saxe-Cobourg, de par son histoire, n’est pas une artiste comme les autres. Mais aujourd’hui, ce qu’on a appelé “l’affaire Delphine” est bien derrière elle. « Les vérités, je les émets à travers mon art. C’est ce que je fais depuis toujours » déclare-t-elle à qui veut l’entendre. Et c’est très bien comme ça. Et dans son art, on le sait, Delphine aime mettre de la couleur… beaucoup de couleur. Cette nouvelle exposition, “What Makes Me Happy” (« Ce qui me rend heureuse ») ne déroge pas à la règle. Elle y explore, nous dit-elle, « l’essence de l’amour et la simplicité, en offrant du réconfort à l’esprit fatigué. »

Concrètement, cette exposition d’une trentaine d’œuvres aborde l’essentiel de la vie et ce, d’une façon si simple que cela en est presque déconcertant. Loin de toute naïveté ou de mièvrerie, l’artiste nous enjoint d’apprécier chaque moment de notre existence au sein même de nos activités quotidiennes. Ainsi, le bonheur ressenti par Delphine à la vue d’une rose est devenu un tableau au simple titre évocateur J’aime une rose, l’écoute d’une musique l’ayant émue J’aime la musique, un repas avec les êtres chers J’aime diner avec ma famille … Ici, l’artiste a délibérément travaillé le thème de la positivité. Une constante revendiquée chez Delphine : « À travers mes œuvres, j’aime rappeler au public et aux visiteurs les joies simples de la vie. J’espère les inspirer et les inciter à trouver et à embrasser leur propre bonheur dans le chaos du monde, à trouver la beauté dans le quotidien, dans l’ordinaire. » C’est aussi pour ça qu’elle préside depuis quelques années, entre autres initiatives à vocation sociale, le fonds qui porte son nom et vise à faire entrer l’art à l’hôpital.

© Guy Pieters Gallery

« Cette expo est une recherche délibérée de thèmes positifs dont tous ces moments du quotidien qui me rendent effectivement heureuse et auxquels j’aime penser. Chaque peinture représente un thème simple qui est entouré de calligraphie sur un mode “digital”, dont essentiellement le mot love qui revient inlassablement avec chaque lettre “o” remplie de peinture colorée, de tons vifs. Écrire ce mot “amour” de cette manière, sur un mode répétitif, constitue une sorte de lavage de cerveau, qui me place dans un état de méditation paisible. Je laisse le sujet central en noir et blanc pour transmettre l’idée au spectateur, au visiteur, que ce sont des images issues de mon imaginaire et qui représentent une situation idéale dans mon esprit… Ces images ne sont pas censées être une représentation de ma réalité quotidienne. » précise encore la Princesse. Avant d’affirmer que « À travers mon travail, je veux avant tout rappeler les joies simples de la vie aux visiteurs, au public en général et aux personnes que j’ai la chance de rencontrer, à tous ceux aussi qui ont la gentillesse de me contacter, de me faire partager leurs émois. J’espère les inspirer pour qu’ils embrassent leur propre bonheur dans la vie de chaque jour. C’est un concept qui me touche énormément et que je vis constamment. »

L’exposition est visible à la galerie Guy Pieters jusqu’au 20 septembre.

Pour terminer, une belle histoire, touchante : en 2020, Delphine venait de récupérer son titre de Princesse Royale, le Roi Albert II l’ayant enfin reconnue. Cette année-là, Delphine a gagné un Lobbu Award, octroyé par le magazine Lobby, pour son combat exemplaire. Et devinez qui lui a remis cet Award ? La princesse Esmeralda de Belgique qui était la Marraine de l’événement et qui n’est autre que la tante de Delphine. Quand le hasard fait bien les choses…

Image de couverture : © Jim O’Hare

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© Collezione Maramotti

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