Velibor Čolić, prix Victor Rossel 2024

Le Havre, le Japon, une gare de triage, une zone de parking. Quatre écrivains nous livrent leur odyssée. Nostalgie, suspense, mal de vivre, humour et tendresse : voici nos quatre coups de cœur de cette rentrée littéraire.

“Souviens-toi de demain”, le nouveau roman de Christian Kelma, publié aux éditions de la Fondation Planet Sapiens explore les thèmes du temps, de l’humanité, de l’avenir et de l’amour avec une originalité et une profondeur qui résonnent avec les enjeux contemporains.

Autant elle était célèbre au XIXe siècle, autant la princesse de Lieven (1785-1857) fut oubliée depuis lors. Cette femme d’une extraordinaire intelligence, dont l’origine balte et le mariage firent une sujette des Tsars, devrait être considérée aujourd’hui comme la plus parfaite expression de deux idéologies à la mode : la communauté européenne et le féminisme. Sans doute ces mérites essentiels furent-ils la cause de son effacement dans la mémoire collective. Elle était trop brillante, trop aristocrate et trop pacifique pour plaire aux foules qui, durant un siècle et demi, ont célébré tour à tour la Nation, la Victoire, l’autorité d’un Homme providentiel et le Populisme, avec des conséquences au fond desquelles nous barbotons encore.

Nos trois découvertes littéraires 2024 pour cet été. À savourer sous le soleil, évidemment !

Contemporain des bouleversements de la Renaissance, Bosch s’affranchit des codes gothiques pour livrer une œuvre unique, oscillant entre satire morale et mysticisme, peuplant ses œuvres de créatures chimériques.

Une petite nouvelle arrive dans le paysage des foires artistiques bruxelloises avec The Rooms, du 22 au 25 mai. Située dans le superbe bâtiment du Mix, l’événement a pour ambition de programmer un rendez-vous culturel supplémentaire dans un format original.

Et si une œuvre d’art pouvait vous faire entrer dans le monde de l’horlogerie de luxe ? C’est tout le pari d’Archives du Temps, une plateforme inédite qui mêle art contemporain et montres d’exception dans une démarche à la fois ludique, esthétique et engagée.

De belles adjudications ont égayé le marché de l’art international ces derniers mois, même si le segment du très haut de gamme s’essouffle un peu, à l’image de cette Tête de Giacometti qui ne s’est pas vendue en mai, faute d’enchérisseur. Le marché reste aux aguets, de New York à Liège !