• HLCÉ

« Ma Vie à Table, à la belge » par Éric Fernez

ChefCuisineFoodGastronomieLivre

Patrick Fievez

13 February 2025

Gratifié de deux étoiles au guide Michelin pour son restaurant D’Eugénie à Emilie à Baudour près de Mons, ce chef né à Quaregnon dans le Borinage est aussi propriétaire de deux brasseries, Le Faitout (également à Baudour) et La Marelle à Quévy. Sous la plume de René Sépul, Éric Fernez nous trace son parcours, sa jeunesse déjà fortement dédiée à la cuisine ainsi que de nombreuses recettes de sa brasserie Le Faitout. Et elles donnent vraiment envie de s’y attabler.

C’est sa grand-mère paternelle – Bobonne Emilie – qui a donné à Eric Fernez le goût de la cuisine. « C’était une cuisine plutôt bourgeoise, d’influence française. Il y avait toujours une casserole sur le feu. Elle préparait le coq au vin, la blanquette de veau, le bœuf bourguignon, sans oublier des spécialités du pays comme les asperges à la flamande et le steak cuit à la poêle au beurre. Et elle mangeait des frites toutes les semaines. » Chez les Fernez, manger n’était pas une mince affaire. Tous les soirs, le repas débutait avec une terrine pour accompagner l’apéritif… Puis venaient l’entrée, le plat et le dessert. « Tous les soirs », insiste le chef doublement étoilé. Et le dimanche ? « C’était plus soigné et plus gourmand ». Comme on peut le lire au fil des pages de ce livre attachant, Eric Fernez n’a jamais été un adepte de la cuisine moléculaire et ni celle vegan. « Le goût n’est pas dans la sophistication », aime-t-il répéter.

© DR

Tous les soirs, le repas débutait avec une terrine pour accompagner l’apéritif… Puis venaient l’entrée, le plat et le dessert. « Tous les soirs », insiste le chef doublement étoilé. Et le dimanche ? « C’était plus soigné et plus gourmand ». Comme on peut le lire au fil des pages de ce livre attachant, Eric Fernez n’a jamais été un adepte de la cuisine moléculaire et ni celle vegan. « Le goût n’est pas dans la sophistication », aime-t-il répéter.

« Si vous n’aimez pas le beurre, ce livre n’est pas fait pour vous »

À côté de ses souvenirs souvent truculents, il nous livre de très nombreuses recettes de sa brasserie Le Faitout élue “brasserie de l’année” par le guide Gault&Millau en 2015. Joue de bœuf à la bourguignonne, lapin aux pruneaux, coucou de Malines à la gantoise, croquette au chicon au gratin (irrésistible !), homard thermidor, saumon à l’oseille (le plat emblématique des frères Troisgros), tiramisu “à la belge”, tarte à la rhubarbe… Car à côté de ses créations dans son établissement bi-étoilé (situé en face du Faitout), le chef révèle une véritable passion pour les plats de brasserie, cette cuisine réconfortante, gourmande et conviviale. Et aussi celle pour les vins et les bières (sa brasserie La Marelle présente 480 bières à la carte) Ce livre aura une suite. Il nous racontera alors l’aventure de son restaurant gastro doublement étoilé.

Photo de couverture : © Cicci Olsonn

Clément Jacques-Vossen : Le Fol, la Licorne et l’Artiste

Foires & Expositions

Clément Jacques-Vossen (né en 1996) réinvente un Moyen Âge peuplé de figures chimériques, de symboles ambigus et de récits ouverts. À travers sa peinture, érudite et foisonnante, il explore les zones troubles de notre époque, entre sacré et grotesque, mythe et mémoire, rêve et rituel. Un univers intensément narratif et mystérieux.

L’art de vivre dans les années 1930

Arts & Culture

De l’univers du vitrail aux tissus d’ameublement et aux papiers peints, en passant par la céramique, les arts de la table et l’argenterie, les matériaux et les techniques ont succombé à l’appel de l’Art déco.

Belgique, Ixelles

Du 15/11/2024 au 02/11/2025

Informations supplémentaires

Livre

Eric Fernez – Ma vie à table

Auteur

Texte : René Sépul
Photos : Cici Olsonn

Éditeur

Sh-Op Editions

Sur internet

Publicité

Dorothée de Lieven, diplomate et icône du Concert européen

Livres

Autant elle était célèbre au XIXe siècle, autant la princesse de Lieven (1785-1857) fut oubliée depuis lors. Cette femme d’une extraordinaire intelligence, dont l’origine balte et le mariage firent une sujette des Tsars, devrait être considérée aujourd’hui comme la plus parfaite expression de deux idéologies à la mode : la communauté européenne et le féminisme. Sans doute ces mérites essentiels furent-ils la cause de son effacement dans la mémoire collective. Elle était trop brillante, trop aristocrate et trop pacifique pour plaire aux foules qui, durant un siècle et demi, ont célébré tour à tour la Nation, la Victoire, l’autorité d’un Homme providentiel et le Populisme, avec des conséquences au fond desquelles nous barbotons encore.

Tous les articles

Tous les articles