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La princesse Anne de Bourbon-Siciles est venue présenter son dernier roman dans l’atelier de Bernard Depoorter. Une belle occasion de découvrir l’univers du couturier et styliste belge, Bernard Depoorter qui a récemment eu l’immense opportunité d’acquérir en France une collection d’outils anciens dédiés à la parurerie florale, qu’il utilise sur des textiles travaillés et apprêtés pour la création de fleurs artificielles. C’est dans une volonté de préserver, de transmettre et d’enrichir ce patrimoine rare, que Bernard Depoorter réapprend un savoir-faire presque oublié. © Violaine Le Hardÿ de Beaulieu

Pendant 15 ans, Jacques Moulin a é été architecte en chef chargé du domaine de Versailles. À ce titre, l’historien de l’art gérait tous les projets de prise en charge du domaine, de restauration et d’études. Parce qu’il connaît les lieux dans ses moindres replis, Jacques Moulin raconte, en profondeur, la très riche histoire des jardins de Versailles depuis leur création. Nombre de documents inédits à l’appui, la passion intacte, Jacques Moulin livre le premier tome : “Les jardins de Versailles -1623-1715”, ouvrage pour lequel il a reçu le Prix Littéraire René Péchère 2024. Entretien.

Avec “Guerre et Pluie”, Velibor Čolić livre un récit impressionnant sur les conflits (en Yougoslavie) et la maladie (à Bruxelles) s’entrechoquent. L’auteur naturalisé français, né en Bosnie-Herzégovine en 1964, signe un très beau récit sur la mémoire, récompensé par le Prix Victor Rossel (1). Lecture fascinante d’un roman écrit au ras de la terre et à l’écoute du corps.

Gratifié de deux étoiles au guide Michelin pour son restaurant D’Eugénie à Emilie à Baudour près de Mons, ce chef né à Quaregnon dans le Borinage est aussi propriétaire de deux brasseries, Le Faitout (également à Baudour) et La Marelle à Quévy. Sous la plume de René Sépul, Éric Fernez nous trace son parcours, sa jeunesse déjà fortement dédiée à la cuisine ainsi que de nombreuses recettes de sa brasserie Le Faitout. Et elles donnent vraiment envie de s’y attabler.

Thibault de Montaigu signe une autobiographie familiale, avec ses accidents et ses secrets. Dans “Cœur”, un récit intime bouleversant sur ses ancêtres illustres, l’écrivain se découvre, aussi, lui-même. Rencontre avec Thibault de Montaigu, lauréat du prix Interallié 2024.

C’est l’histoire d’une rencontre. Celle de Christine Campadieu, issue d’une famille viticole dans le sud de la France et plus précisément à Collioure et Banyuls dans le Roussillon, avec Jim Harrison, le célèbre auteur américain.

Le photographe est un passionné de la haute montagne depuis plus de vingt ans, et particulièrement des Alpes. À travers la deuxième édition de son ouvrage consacré au mont Blanc, paru tout récemment, il nous plonge dans la beauté inaccessible et éphémère du célèbre massif, tout en retraçant par l’écriture l’ascension des premiers pionniers qui ont bâti les fondements de l’alpinisme. Rencontre.

Entre philosophie agricole et engagement culturel, Thien Uyen Do, vigneronne et auteure de Fermentation Rébellion (Les Éditions des Équateurs), explore la puissance universelle et écologique de la fermentation. Un acte ancestral qui s’impose aujourd’hui comme une forme de résistance face à l’industrialisation alimentaire.

Orchestré par l’asbl Comité René Pechère, en partenariat avec le CIVA, le Prix Littéraire René Pechère met en avant, tous les deux ans (en alternance avec le Prix néerlandophone), un livre d’excellence dédié à l’art des jardins et du paysage. La remise du prix 2024, tenue ce mercredi 27 novembre, au café littéraire Kawa Club, dans la Galerie Bortier ‘new look’ à Bruxelles, a dévoilé le nom du lauréat parmi 5 finalistes. Le Prix Littéraire René Pechère récompense donc cette année Jacques Moulin pour son livre “Les jardins de Versailles – 1623-1715”. Cette cérémonie a été également l’occasion de célébrer la mémoire de Cécile Goor, femme politique belge, récemment décédée à l’âge de 101 ans, qui fut très active dans la défense du patrimoine vert de la Région bruxelloise.

Avec “La Méduse noire”, Yann Queffélec ausculte une nouvelle fois les liens du sang et les guerres intimes que l’on se livre en famille. L’auteur, prix Goncourt pour “Les noces barbares” (1985), montre une nouvelle fois la force terrifiante du lien entre père et fils. La tentation de la Méduse noire n’est jamais loin. Les cicatrices de la famille sont profondes. Indélébiles. Rencontre à Bruxelles.

L’écrivain d’origine yougoslave résidant à Bruxelles, a obtenu la plus importante récompense littéraire belge pour son roman “Guerre et pluie” (Ed. Gallimard). L’auteur y décrit l’effroi d’un monde à la beauté paisible qui sombre dans l’absurdité d’un conflit armé.

Après avoir été célébré en septembre par ses pairs à l’Institut de France, Guy de Rougemont se voit immortaliser – ce qui est la moindre des choses pour celui qui était membre de l’Académie des beaux-arts – grâce à une très belle monographie publiée aux éditions Norma.