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Rédaction

21 August 2017

© Droits réservés

 Tout comme Baltimore dont nous vous parlions dans le précédent volet de notre saga Cultureconomie, Charleroi a souffert d’une image médiatique peu glorieuse. Ne jetons pas la pierre à ceux qui ne connaissent pas ...

La fin de l’industrie houillère a laissé des marques sur la ville et la fermeture des charbonnages a marqué le paysage carolo jusque dans sa topographie. D’un côté des maisons ouvrières qui s’enchainent les unes derrières les autres et de l’autre, les terrils, véritables collines de résidus miniers. On n’aime ou pas mais Charleroi ce n’est pas que cela... Avant d’initier notre panorama de l’industrie culturelle, nous ne résistons pas à l’envie de vous parler de Charleroi Adventure, City Safari. Un poil cliché mais tellement efficace pour cerner efficacement l’esprit carolo.

Les ancêtres culturels

Ancêtre est peut-être un trop grand mot pour parler d’institutions ayant atteint un âge respectable. Le Palais des Beaux Arts de Charleroi, le Théâtre de l’Ancre ou encore le Musée de la Photographie sont des acteurs culturels confirmés. Construit en 1957 par l’architecte local Joseph André, le Palais des Beaux Arts accueille depuis 60 ans à présent divers divertissements. Le Théâtre de l’Ancre lance sa nouvelle saison et fête son 50e anniversaire, un cap.

 
 Le Théâtre de l'Ancre fête ses cinquante ans © Droits réservés

Quant au Musée de la Photographie dirigé par la personnalité sans langue de bois de Xavier Canone (que nous avions rencontré dans le cadre de notre saga sur le financement de la culture ici), cela fait maintenant 30 ans qu’il a installé ses quartiers dans un ancien carmel de Marcinelle.

 
 Le Musée de la Photographie, dirigé par l'emblématique Xavier Canone © Gina Santin

Les derniers seront les premiers disait l’autre... Dans les ancêtres, le plus vénérable est sans hésiter L’Eden. Construit en 1885, ce fut le premier théâtre construit en matériaux durables de la région. Le lieu connut diverses affectations à partir des années 1950 pour peu à peu renaitre de ses cendres en 1992. 

 
 L'Eden, vénérable institution culturelle carolo © Droits réservés

New born

En mars, un battage politico-médiatique autour de l’inauguration de Rive Gauche a mis Charleroi sous les spotlights. Il est vrai que le chantier de rénovation urbaine initié en 2008 a atteint un palier important et le centre commercial qui a ouvert ses portes en est une manifestation tangible. Un marqueur. Nous critiquons le manque de diversité de l’offre.

 
 Le tout nouveau centre commercial Rive Gauch, même s'il est contestable d'un point de vue culturel, est un marqueur de la réprise économique © Droits réservés

Et oui, pas envie d’y descendre pour faire son shopping puisqu’on y trouve les mêmes enseignes que partout MAIS ce fut agréable... et puis attendons la suite. D’autant plus que finalement, c’est la culture qui nous intéresse ici, et pas le shopping.

Depuis les années 2000, le BPS22, le Vecteur et plus récemment encore Quai 10 se sont inscrits dans l’histoire culturelle carolo. Le BPS22 est même considéré comme un des pionniers du développement culturel de Charleroi avec une programmation d’expositions temporaires qui privilégie les formes d'art centrées sur l'actualité sociétale et les phénomènes culturels caractéristiques de notre époque.

 
 Le PBS22 © Droits réservés

Inauguré en mars, Quai 10 est en fait une reconversion de l’ancienne Banque Nationale située au cœur de la ville. C’est l’asbl Le Parc qui a emporté l’appel à projets en proposant de transformer ses activités de cinéma (Le Parc est un cinéma actif depuis quelques dizaines d’années, ndlr) et de les diversifier afin de créer un centre dédié à l’image animée et interactive.

 
 Quai 10 © Droits réservés

Tout cela pour vous dire que OUI, nous descendons de la capitale pour nous offrir un brin  (voire même un bouquet complet) de culture à Charleroi. Pourquoi ? La qualité, l’esprit et l’accessibilité. Beaucoup plus décontractée qu’à Bruxelles. Mais cela n’engage que nous.

L’envie nous prend de clôturer cet article de la même manière qu’en 2014, parce que parfois, c’est bon de taper deux fois sur le clou: “Charleroi, on y croit". Et la recommandons chaleureusement.

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