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À quelque chose malheur est bon

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Bertrand Leleu

13 January 2025

La destruction par le feu de la toiture de Notre-Dame de Paris en 2019 a suscité un émoi international sans précédent. La restauration de la cathédrale fut l’occasion pour beaucoup de s’intéresser à ce haut lieu touristique parisien.

Depuis le mois de décembre, la cathédrale Notre-Dame de Paris a rouvert ses portes au public, à la suite de l’incendie dévastateur survenu en 2019. Les travaux auront permis des fouilles exceptionnelles et la mise au jour des restes du jubé réalisé vers 1230. Placé entre la nef, où se tenaient les fidèles, et le chœur, où priaient les ecclésiastiques, le jubé était une véritable broderie de pierre décorée d’un récit de la Passion du Christ. Son nom provient des premiers mots de la prière “Jube domine benedicere” (“Daigne, Seigneur, bénir”), prononcée avant la lecture de l’Évangile. Parmi les restes déterrés, un superbe visage de Jésus aux yeux clos, d’une incroyable finesse et tendresse, illustre la qualité de l’œuvre. Tombée en désuétude à partir du XVIIe siècle, cette véritable façade intérieure jouait un rôle essentiel dans la hiérarchisation de l’espace. Elle avait été déposée, puis enterrée au sein même de la cathédrale, durant des siècles, sans que personne ne le sache !

Photo de couverture : © Hamid Azmoun, Inrap

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Le Musée Royal des Beaux-Arts d’Anvers (KMSKA) dévoile Regards visionnaires, une ambitieuse exposition collective d’art contemporain. Pas dans des salles séparées, mais au cœur même des salles des Maîtres anciens. Pour ce projet exceptionnel, le musée a uni ses forces avec le duo de curateurs Geukens & De Vil Projects. Ensemble, ils ont sélectionné des œuvres majeures issues des collections privées belges, souvent invisibles au grand public. À découvrir jusqu’au 12 octobre.

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