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Des plus prestigieux manuscrits de l’Apocalypse de Jean aux vastes compositions contemporaines (signées Anne Imhof, Miriam Cahn, Tacita Dean ou Abdelkader Benchamma), en passant par de rares fragments de la tapisserie d’Angers ou l’incontournable suite de gravures de Dürer, voici quelque 300 pièces illustrant les prophéties du Livre de la Révélation.

Otto Dix, George Grosz, Oskar Kokoschka, Max Beckmann, Emil Nolde, mais aussi Vincent Van Gogh, Vassily Kandinsky, Paul Klee, Pablo Picasso… figuraient parmi les artistes décrétés “dégénérés” lors de la fameuse exposition infamante organisée par les nazis en 1937 à Munich.

Fille d’un peintre de talent étonnamment douée, tombée dans l’oubli après avoir mené une brillante carrière internationale, l’artiste romaine Artemisia Gentileschi est une véritable “héroïne de l’art”. À l’heure où les femmes artistes ont la part belle, le musée Jacquemart-André dévoile la puissance de ses peintures caravagesques à travers une quarantaine de tableaux, dont des toiles d’attribution récente.

Souvenirs d’expériences visuelles, les tableaux de Nicolas Delprat ont quelque chose de magique.

Maître italien de la pré-Renaissance, Cimabue, avant Giotto et Duccio, a, le premier, rompu avec la tradition des icônes byzantines en introduisant l’humanité dans la peinture.

Têtes fantomatiques surgissant et disparaissant tour à tour de leur gangue terreuse, les portraits de Roger-Edgar Gillet (1924-2004) n’ont de cesse de nous interpeller.

De la création de la revue Présence africaine en 1947 jusqu’aux années 2000, l’exposition Paris noir retrace la présence et l’influence des artistes noirs en France, mettant en lumière pas moins de 150 artistes afro-descendants, de l’Afrique aux Amériques.

Philippe Rapin a eu la chance de connaître Robert Goossens.

En exposant Agustín Cárdenas, Jean-Gabriel Mitterrand revient à ses premières amours : en 1988, il ouvrait sa galerie et son premier solo show était consacré à l’artiste cubain.

Parkings déserts, combats de rue, chutes de corps et de baskets… Les toiles sombres et réalistes de Guillaume Bresson – premier peintre contemporain à être exposé au château de Versailles – entrent en dialogue avec les grandes scènes de bataille des conquêtes coloniales du roi Louis-Philippe déployées dans les salles d’Afrique.

“Les œuvres graphiques et en volume de Tatiana Wolska mutent en autant d’enveloppes organiques probables ou indéfinies”, écrit la commissaire de cette exposition consacrée à la lauréate du prix Drawing Now 2024.

“Je coupe, je lacère le papier et je joue avec les dégradés de tons, rythmés par le mouvement de mes incisions dans lesquelles s’infiltre la lumière”, explique l’artiste écossaise qui, usant du scalpel comme d’un pinceau, “questionne la notion même de surface”, qu’elle décrit comme un espace d’interrogation entre le visible et l’invisible.