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Hommage et espoir pour un 21 juillet historique !

News Gotha

Christophe Vachaudez

22 July 2020

© Christophe Licoppe/Photo News

On ne savait pas à quoi s'attendre et finalement, le 21 juillet a tenu ses promesses avec de la joie, des sourires, de l'originalité et beaucoup d'émotion malgré l'absence du public, pandémie oblige !

Le ton fut donné par l'un des meilleurs des discours que le Roi ait livré depuis le début de son règne, debout, dynamique, aux côtés d'un portrait de la reine Astrid dont on célébrera les 85 de la disparition cette année. « Tout n'a pas été parfait, mais nous avons tenu bon ». Le monarque a eu des mots justes et compatissants qu'il a repris lors de son allocution sur la place des palais, en prélude au défilé.

Tenue de ville l'après-midi mais uniforme militaire le matin pour le traditionnel Te Deum à la cathédrale des Saints Michel-et-Gudule. Comme la centaine d'invités, la Reine, les princes Gabriel et Emmanuel, les princesses Élisabeth et Éléonore portaient le masque tout en respectant une distance de sécurité.

Dans la nef, une œuvre de l'artiste Charles Kaisin composée de milliers d'origamis en suspension à 8m50 de hauteur, accueillit la famille royale. Trois minutes de silence en hommage aux 9800 décès causés par la pandémie précédèrent un service empreint de recueillement. Aucun applaudissement au sortir de l'édifice, une première plutôt tristounette due à une mise à l'écart drastique d'éventuels spectateurs.

Changement d'atmosphère pour le souverain qui s'est rendu ensuite rue royale pour dévoiler et inaugurer une fresque, fruit d'un projet participatif initié par le palais. Les villes de Bruxelles, de Charleroi, d'Anvers et l'aéroport de Zaventem se sont prêtés au jeu. C'est le graffiteur calligraphe belge Dema One, de renommée internationale, qui a réalisé celle qui barre la façade de Bozar.

La famille royale belge au garde à vous lors du défilé militaire de la fête nationale
 © Christophe Licoppe/Photo News

Plus tard, sur la Place des Palais, le Roi a remercié la police et l'armée pour leur rôle majeur dans la gestion de la crise et bien entendu le personnel soignant mis à l'honneur dans les tribunes. Seule une dizaine de véhicules historiques de la Brigade Piron qui œuvra à la libération du territoire avait rejoint Bruxelles. Quant au défilé aérien, il se résuma au passage d'un hélicoptère NH90 Caïman, venu en droite ligne de la base aérienne de Coxyde faisant claquer sous son fuselage un drapeau tricolore augmenté d'une bande blanche. Trois formations de trois avions de combat F-16, survolèrent la capitale avant de regagner la base de Florennes.

Un hélicoptère de l'armée belge défile lors du défilé militaire de la fête nationale
© Didier Lebrun/Photo News

Si le nombre d'invités est passé de 2000 à 200, la bonne humeur était au rendez-vous avec, au terme de la cérémonie des interludes musicaux d'artistes qui comptent dans notre pays, comme Salvatore Adamo, Selah Sue, Blackwave et la chorale Scala à Bruxelles, Henri PFR et R.O. à Liège, Daan au sommet de la citadelle de Dinant, Ozark Henry à Ostende et Alice on the Roof à Anvers.

En fin d'après-midi, les souverains et leurs enfants rendirent visite aux pensionnaires de deux maisons de retraite, l'une à Alken, non loin d'Hasselt, l'autre à Morlanwelz où les gilles de Binche leur ont donné une aubade, clôturant sur une touche bien belge et bon enfant ce 21 juillet historique, sans feu d'artifice ni réjouissances au parc royal !

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