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Noces de porcelaine pour Charles et Camilla

Maison WindsorNews Gotha

Christophe Vachaudez

07 April 2025

Voici vingt ans déjà, le prince de Galles s’unissait à Camilla Parker-Bowles à l’hôtel de ville de Windsor, un mariage civil officialisant une histoire d’amour qui fit couler beaucoup d’encre. Le couple avait certes patienté mais le 8 avril 2005, soit près de 17 ans après le décès de la princesse de Galles, la désapprobation de certains était encore à vif. Ultime atermoiement, la cérémonie dut être postposée d’un jour afin de ne pas coïncider avec les funérailles du pape Jean-Paul II. Mais, on y arriva enfin. Un service de prières et d’actions de grâce se déroula ensuite dans la chapelle Saint-Georges en présence de la reine et du duc d’Édimbourg.

Outre les membres du clan Windsor, on comptait parmi les invités le prince Haakon de Norvège, le roi du Bahreïn, le roi et la reine de Grèce, Constantin et Laurentien des Pays-Bas ou encore le prince et la princesse Alexandre de Serbie. Á cet aéropage royal, on pouvait ajouter le premier ministre de l’époque Tony Blair, quelques politiciens et gouverneurs, mais aussi la comédienne Joanna Lumley, grande amie de Charles, l’acteur Kenneth Branagh, le musicien Phil Collins ou encore le couturier Valentino ! L’ex-époux de Camilla, Andrew, duquel elle avait divorcé en 1995, ainsi que leurs deux enfants, Laura et Tom, était également dans l’assistance.

© Kirsty Wigglesworth/PA Wire

Afin d’éviter les susceptibilités, il a été décidé que Camilla ne porterait pas le titre de princesse de Galles mais bien celui de duchesse de Cornouailles. Vingt ans ont passé et les rancoeurs se sont quelque peu apaisées. Mais pour Charles, il n’y avait aucun doute. Et en dépit des incertitudes, Camilla, le moment venu, sera bien reine à ses côtés. Sa volonté se confirma le 6 mai 2023 quand l’ancienne maîtresse royale ceignit la couronne de la reine Mary. Pour la petite histoire, l’épouse du roi Charles III descend par les femmes d’Alice Keppel, son arrière-grand-mère, qui fut la maîtresse attitrée du roi Edouard VII, fils de la reine Victoria.

© Samir Hussein/WPA Pool/Shutterstock

Au fil des années, Camilla s’est parfaitement intégrée, se révélant comme un soutien indéfectible du roi Charles III, tout particulièrement depuis que le souverain est suivi pour un cancer. Elle l’a remplacé à plusieurs reprises et se fait sa messagère. Afin de préserver son jardin secret, Camilla a conservé une résidence privée, non loin de Highgrove où réside son époux en dehors de Londres. Á Raymill House, elle peut se retirer et profiter de ses cinq petits-enfants : deux filles prénommées Lola et Eliza, et trois garçons appelés Frederick, Gus et Louis. Si Charles et Camilla ont parfois des agendas séparés, ils se retrouvent en privé ou les lors des nombreuses cérémonies officielles qui émaillent l’agenda royal. Ils effectuent fréquemment des visites à l’étranger dont assez récemment un périple qui les a tous deux conduit en Australie et dans les îles Samoa où un énorme fou rire a confirmé une complicité qui ne s’est jamais démentie.

© Victoria Jones/PA Wire

Alors que Charles continue à sa mobiliser pour la préservation du patrimoine et de l’environnement, donnant une impulsion décisive à certains projets grâce à sa fondation, Camilla a elle aussi trouvé ses marques avec des chevaux de bataille comme la lecture, la diffusion de la littérature ou la lutte contre l’ostéoporose dont souffrait sa mère Rosalind. Elle patronne aussi la croix rouge au Royaume-Uni ou encore la section britannique des Frères Emmaüs qui a toujours pu compter sur sa disponibilité. Le 8 avril, ce couple atypique fêtera ses noces de porcelaine, soit 20 ans d’un mariage qui s’il fut longtemps controversé, a fini par surmonter tous les obstacles.

Royal Cartier

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Cartier organisa sa première exposition à Londres en 1997 au British Museum. C’est aujourd’hui le V&A qui prend la relève et sert de cadre à une rétrospective d’anthologie qui propose près de 350 bijoux, montres, horloges et objets retraçant une histoire éminemment flamboyante. Et les liens établis entre la célèbre firme française et la Grande-Bretagne ne manquent pas, à commencer par la confiance qui s’est instaurée entre le joaillier et la Cour de Saint James. En effet, Édouard VII est le premier monarque à accorder le brevet de fournisseur royal en 1904. Depuis l’ouverture d’une boutique dans la capitale britannique en 1902, toute l’aristocratie défile, séduite par l’élégance du style guirlande.

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Elle revient faire trembler les murs du TTO ! Après un premier passage ovationné, Delphine Ysaye reprend Héroïne(s), un spectacle qui sent la révolte, l’électricité et la rage de celles qu’on a trop longtemps fait taire.

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