• HLCÉ

Rencontre avec Olympia Le-Tan pour Lancôme

Rédaction Eventail

19 September 2017

© Lancôme

Après Albert Elbaz, Alexandre Vauthier, Anthony Vaccarello ou encore Julie de Libran pour Sonia Rykiel, c’est Olympia Le-Tan qui signe la collection maquillage de la rentrée pour Lancôme. Rencontre exclusive avec la créatrice et découverte de cette collection hautement féminine.

Créatrice parisienne adorée, Olympia Le-Tan et son univers ultra féminin, décalé et coloré ont séduit Lancôme. Elle signe cet automne une collection capsule inédite, à son image. Palettes exclusives, packaging revisité et rouges à lèvres ont été créés avec charme mais sophistication. Un beau pari réussi ! Rencontre avec la créatrice

Eventail.be - Vous êtes une adepte des collaborations. Qu’est-ce qui vous plaît dans ces projets ?

Olympia Le Tan - Disons que j’aime l’idée de faire des choses avec les gens dont c’est la spécialité. C’est toujours intéressant de sortir de ce que j’ai l’habitude de faire et travailler sur des projets différents avec des personnes spécialisées. Il se trouve que je ne fais pas (encore !) de maquillage

                                   

- Comment définiriez-vous votre univers ?

- Coloré ! Il y a un rapport avec l’enfance, mais aussi quelque chose d’assez coquin… Ce sont des opposés qui se mélangent bizarrement plutôt bien et créent quelque chose d’original.

 
 © Lancôme

- Dans toutes vos collections, toutes vos collaborations, il y a du rose… Une passion ?

- Ça doit être ma couleur préférée ! J’aimais bien le rose enfant déjà… J’aime plein d’autres couleurs, mais il y a toujours du rose dans tout ce que je fais. C’est une couleur très… fille, une couleur qui est justement elle aussi, pleine d’ambigüité, à la fois très enfantine et très sexy.

- Vous avez souhaité repartir du patrimoine Lancôme quand vous avez créé cette collection

- Oui, parce qu’il y a toujours des choses intéressantes dans les archives de toute maison. Et comme Lancôme est une marque historique, je ne pouvais pas ne pas m’y plonger. L’idée de ma marque, c’est, entre autres, de réinterpréter des codes du passé et d’y ajouter ma touche personnelle. J’aime partir d’une base plutôt que de rien. Il y a une histoire plus riche à raconter ensuite. Là, en l’occurrence, il y avait ce petit chérubin, que j’ai eu envie de réinterpréter – en le féminisant, pour commencer. Il fallait que je lui ajoute du rose, qu’elle ait des lunettes pour montrer qu’elle sait lire, des lunettes de pin-up, un peu sexy… C’est un ange qui fait des bêtises, qui joue avec le maquillage… Un ange qui est loin d’être angélique.

 
 © Lancôme

- De quoi êtes-vous le plus fière dans cette collection ?

- De la réalisation de la palette. Je ne pensais pas qu’on arriverait à faire une si jolie pièce en tissu, brodée… Parmi toutes les collaborations que j’ai déjà menées, c’est la première fois que l’on arrive à produire une broderie. On dirait vraiment l’une de mes minaudières. Et je suis contente de pouvoir utiliser tout ce qui se trouve à l’intérieur.

Collection OLYMPIA'S WONDERLAND chez Lancôme, de 24€ à 65€, disponible exclusivement chez Galeria Inno dès début septembre 2017.

La princesse Leonor, l’atout de la monarchie espagnole

Chroniques royales

Alors que les mémoires du roi Juan-Carlos risquent d’ébranler une fois encore les fondations fragiles de la monarchie espagnole, la princesse des Asturies qui attire désormais tous les regards s’impose comme un atout de choix pour la pérennité de l’institution.

Summer groupshow

Arts & Culture

C’est l’été ! Art22 Gallery de Ville & Brouwers présente une sélection plurielle d’œuvres signées par les artistes que l’enseigne soutient durablement. Parmi les invités, signalons un coup de cœur tout particulier pour la démarche de Jean-Guy Lattraye.

Belgique, Knokke-le-Zoute

Du 04/07/2025 au 31/08/2025

Publicité

En toute santé : Hormones, le cerveau féminin est-il différent du masculin ?

Beauté & Santé

Depuis toujours, la femme a été considérée comme un être différent et souvent « inférieur à l’homme ». Les exemples ne manquent pas : La notion d’impureté liée aux règles, la notion d’hystérie qui selon Freund, est une névrose caractéristique des femmes liée à la présence de leur utérus (d’où le nom d’hystérie venant du mot grec désignant cet organe). En réalité, au-delà d’une vision caricaturale, il est clair que l’environnement hormonal de la femme avec sa spécificité, a joué un rôle important dans les fonctions « typiquement féminines » comme la procréation, la grossesse et pendant longtemps, l’éducation des enfants. La différence des genres se base non seulement sur les caractères sexuels mais aussi sur les sécrétions hormonales propres à chacun, provenant des ovaires pour la femme et des testicules pour l’homme.

Tous les articles

Publicité

Tous les articles