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Aleor montre la voie du vivant

CréateurCréationDéco-designDesignDurabilitéLifestyle

Agnès Zamboni

07 July 2025

Cette galerie située à Ixelles a émergé à la suite de l’exposition Regenerative Futures, organisée en 2024 pour les dix ans de la fondation Thalie. En particulier dans le sillage de son programme Créateurs Urgence Climat, créé en 2020 : une série de conversations entre artistes, designers et scientifiques engagé(es) proposant un croisement des univers et des savoirs pour esquisser une société post-carbone, transmettant une pensée nouvelle.

L’ambition de sa fondatrice, Nathalie Guiot, membre du comité de transition de Decathlon, à la Chaire Écodesign & Création “est de former une communauté sur le long terme, avec un réel accompagnement des créateurs. Notre éco-famille va s’agrandir avec des designers internationaux, préoccupés par les écosystèmes, questionnant les enjeux de la production durable et écologique, de l’extraction de la matière à sa fin de vie. Nous ne pouvons ignorer la déforestation de l’Amazonie, ni que six sur neuf des limites planétaires sont déjà dépassées.

Nathalie Guiot (à gauche), fondatrice de la galerie Aleor, et Alexia Venot, directrice exécutive et spécialiste en biomatériaux. © Eline Willaert

Applique murale lumineuse LX.01.SPI, algues et aluminium recyclé, création Anaïs Jarnoux et Samuel Tomatis. © Eline Willaert

Nous participons à l’édition des prototypes, pièces uniques et séries limitées, mettant en valeur des déchets naturels comme les algues, la création textile à base de cocon de soie, le mycélium”. Actuellement, le travail de dix studios de design est visible à la galerie Aleor. Parmi eux, le laboratoire d’Anaïs Jarnoux et Samuel Tomatis basé sur la recherche dans le domaine des ressources maritimes, en particulier les algues, explorant les potentialités de ce matériau en collaborant avec des scientifiques et des artisans. Tony Jouanneau, ennoblisseur textile, lauréat du Grand Prix de la Ville de Paris, en 2024, au sein de l’atelier Sumbiosis, a mis au point un procédé de teinture avec des microalgues, des motifs dévorés par les insectes avec une technique d’impression microbienne sur tissu et des colorants issus d’oursins, en partenariat avec la Sorbonne Université.

Cabinet Alto en canne de Provence (bandes défectueuses) et bois massif de cerisier, création Juliette Rougier. Table Onde en chêne brun et noyer, création Théophile de Bascher. Mobile N1 en acier noirci et Reishi™, MicoWorks, création Miriam Josi et Stella Lee Prowse, Aléa. © Eline Willaert

Tabouret Arborescent en céramique 3D ambre tachetée, création Jessica Boubetra et Jean-Baptiste Lenglet.

Jessica Boubetra et Jean-Baptiste Lenglet ont réalisé des œuvres en céramique 3D, tandis que Juliette Rougier expose une ligne de mobilier recouverte d’une sorte de marqueterie, réalisée en canne de Provence à partir des déchets d’une entreprise de la région. Miriam Josi et Stella Lee Prowse, qui explorent la croissance, la dégradation et les déchets, ont choisi une sorte de cuir de champignon développé par une entreprise américaine. Quant à Théophile de Bascher, fils de sculpteur sur bois, il façonne la pierre et le bois, et puise ses matériaux dans les chutes de son héritage familial. La galerie ouvre sur rendez-vous.

Photo de couverture : Table Onde en chêne brun et noyer, création Théophile de Bascher. © Eline Willaert

Noémie Lvovsky : « Il faudrait accepter que l’instinct maternel n’existe peut-être pas »

Cinéma

Dans le film d’Alice Douard, un couple de femmes est sur le point de voir naître son enfant. “Des preuves d’amour” part d’une situation médicale. Paris, 2014. Nadia (Monia Chokri) s’apprête à accoucher d’un bébé conçu par procréation médicale assistée (PMA). Sa compagne, Céline (Ella Rumpf) doit se lancer dans des démarches très longues pour adopter cet enfant. Au-delà de l’aspect quasi-documentaire, Alice Douard (césarisée pour son court « L’Attente » en 2024) signe un très beau premier film ce que cela fait d’être parent et la co-maternité, à la croisée de l’intime et du politique. Des doutes, des préjugés, des injonctions dont nous parle Noémie Lvovsky que nous avons rencontrée.

Seven

Seven au Cinquantenaire

Gourmet

Seven s’installe au sein d’Animo Cinquantenaire, lieu dédié au bien-être et à la performance.

Etterbeek

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© IKEAxGustafWestman

Une table pop signée IKEA × Gustaf Westman

Maison & Décoration

Assiettes en porcelaine, tasses, bougeoirs, photophores et même une lanterne rechargeable… Chaque objet célèbre la convivialité et le partage, sans attendre une occasion spéciale. La collection sera disponible dès le 1er octobre mais attention, le nombre de pièces sera limité… par client !

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