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Les vaisseaux du désert, version mécanique

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Stéphane Lémeret

19 November 2024

On ne nie pas l’aspect poétique d’une aventure dans le désert à dos de dromadaire, façon Lawrence d’Arabie. Mais le confort d’un habitacle climatisé ou le fun de la vitesse sur le sable, c’est plus notre dada…

Nul doute que Marrakech se suffise à elle-même en tant que haut lieu du tourisme. La ville regorge de points d’intérêt et il n’est nul besoin de s’en éloigner pour passer quelques jours de parfaite détente. Néanmoins, si on a l’esprit aventureux, il serait dommage d’être si proche du désert le plus légendaire au monde sans y programmer une petite escapade. Vous êtes du même avis ? Nous avons sélectionné pour vous trois véhicules absolument parfaits pour entreprendre cette conquête du sable !

© Mercedes-Benz AG

© Mercedes-Benz AG

Mercedes Classe G

Lancé en 1979 pour être avant tout un véhicule de l’armée allemande, le célébrissime G-Wagen est aujourd’hui l’archétype du tout-terrain de luxe. Croyez-le ou non, son succès mondial n’a jamais été aussi éclatant qu’aujourd’hui, et ce n’est probablement pas fini. Car il y a quelques mois à peine, Mercedes a apporté des mises à jour à son Classe G. Qu’on se rassure, le look charismatique d’armoire à glace ne change pas, sauf de menus détails cosmétiques… Simplement, le modèle profite des dernières avancées technologiques, tant en matière d’info-divertissement que d’aides à la conduite, notamment en tout-terrain. Le constructeur a aussi profité de cette mise à jour pour lancer la toute nouvelle version 100% électrique. Avec un moteur pour chaque roue et plus de 1000 Nm, il est a priori équipé pour se jouer de toutes les difficultés. Si ce n’est que son poids de trois tonnes en fait une proie des dunes et que ses 434 kilomètres d’autonomie sont très théorique. Après 150 kilomètres vers le désert, mieux vaudra donc faire demi-tour vers une prise électrique. Pour affronter le Sahara, on préférera un Classe G “classique”. Le V8 de la version AMG est le plus populaire de la gamme, pourtant nous avons une nette préférence pour le tout nouveau 6 cylindre 3 litres essence 449 ch, et plus encore pour le 6 cylindres diesel, 3 litres également, 367 ch. Lui, il vous emmènera très loin dans le désert, avec une facilité déconcertante… et il se trouvera toujours quelqu’un pour vous dépanner avec un jerrycan de mazout !

© Nathan Leach-Proffer pour Toyota

© Toyota

Toyota Land Cruiser

Devinez qui est de retour ? D’accord, le Land Cruiser n’a jamais vraiment disparu du catalogue Toyota. Ou alors pas longtemps. Mais ce qui donne vraiment envie de dire “He’s Back !” avec cette nouvelle génération, c’est son look. Après deux générations vraiment “trop maquillées”, dont le but, on l’imagine, était de se faire plus discrètement une place dans les villes, le Land Cruiser s’est souvenu qu’il est avant tout l’une des machines les plus indestructibles de la terre, et que ça doit se savoir. Il réinterprète donc le design d’une génération très appréciée, celle du Land Cruiser Série 60, produit tout au long des années 1980. À nouveau, le modèle a du charisme. Il inspire confiance, évoque l’aventure et donne l’impression qu’il permettra à quiconque d’emmener toute sa famille au bout du monde. D’ailleurs, c’est peut-être vrai… En tout cas, ce n’est pas lui qui flanchera en chemin. Avec son châssis ultra-robuste, son infatigable 4 cylindres diesel de 2,8 litres et 204 chevaux, il ne promet pas de luxe, pas de performances délirantes, juste d’avancer, d’avancer et d’avancer encore. S’il est bien un vaisseau du désert, sans froufrous, sans bling-bling, aussi à sa place au milieu du Sahara qu’une caravane bédouine, c’est bien le Toyota Land Cruiser !

© Porsche

© Porsche

Porsche 911 Dakar

En même temps, personne n’a dit que l’idée était de traverser le désert de part en part. On peut avoir juste envie d’y faire un tour et de jouer quelques heures dans ce bac à sable géant. Pour y faire des châteaux ? Non, pour y faire des sauts par-dessus les dunes. Si telle est votre envie, la Porsche 911 Dakar est celle qu’il vous faut. Ne vous méprenez pas, ceci n’est pas juste une fantaisie commise par Porsche. Ce n’est pas la forme sans le fond. Rappelez-vous que la marque de Stuttgart a plusieurs fois engagé un de ses modèles dans les rallyes-raids les plus éprouvants du monde, et que notre Jacky Ickx national était d’ailleurs de la partie. Ce sont ces voitures de l’extrême qui ont servi de modèle pour la conception de cette 911 un peu perchée. Et pour avoir eu l’occasion de la mettre à l’épreuve sur le terrain que lui destinait le constructeur, nous pouvons vous confirmer que la 911 Dakar est loin de n’être qu’une poseuse des quartiers chics. Avec sa garde au sol augmentée, ses quatre roues motrices, et avec de bons pneus ad-hoc, elle a le potentiel de vous étonner au plus haut point. Bien sûr, cette 911 a des limites que les deux modèles cités plus haut n’ont pas. Mais autant conduire un vrai tout-terrain en haut des dunes est un plaisir, autant piloter une Porsche à très haute vitesse, sur le sable, est une sensation aussi inattendue qu’inimitable. À tester une fois dans sa vie si l’occasion se présente !

Quoi qu’il en soit, et quel que soit le véhicule avec lequel on se lance à sa découverte, une chose ne doit jamais être oubliée : face au désert, l’humilité est de rigueur.

Emmanuel Courcol nous embarque dans une comédie pleine d’émotions

Cinéma

Avec “En fanfare”, Emmanuel Courcol signe une comédie populaire joyeusement rythmée qui met en scène une magnifique solidarité fraternelle et qui interroge le poids du déterminisme social et l’envie de tenter de réparer l’injustice du destin. Benjamin Laverhne et Pierre Lottin y incarnent un duo – très accordé – avec maestria. Rencontre avec Emmanuel Courcol.

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CONCOURS - Jean-Marc Quarin : “Nous combattons l’idée qu’un vin cher est un bon vin”

Gastronomie & Oenologie

Alors qu’à la fin du mois se tiendra la 4e édition des Rencontres qui portent son nom, nous avons rencontré le critique indépendant et spécialiste des vins de Bordeaux Jean-Marc Quarin. Prenant grandement ses distances avec le discours des marchands de la “place de Bordeaux”, relativisant l’importance des appellations et des classements, il propose une nouvelle façon d’envisager le vin dans cette région. L’Éventail vous propose de gagner 10×2 places (valeurs d’une place 30€) pour la grande dégustation du vendredi 29 novembre au Steigenberger Wiltcher’s organisé par Jean-Marc Quarin dans le cadre de ces Rencontres à Bruxelles.

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