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Rédaction

18 September 2015

© Martin Boonen

Voir l'arc-en-ciel - 3/8 : du riche Gauteng au défavorisé Limpopo

Lundi 13 avril, départ de bonne heure vers la province du Limpopo, à l'extrême nord-est du pays. C'est la région la plus pauvre d'Afrique du Sud, là où les besoins en aide humanitaire et sociale sont les plus criants. C'est une province rurale et la seule zone du pays vraiment touché par le paludisme. Les six heures de trajets en minibus seront l'occasion de faire la connaissance de notre guide pour le reste du voyage: Neil de Jonge. Un sud-africain d'origine afrikaners: massif, petit et costaud, la barbe de deux jours et les cheveux courts, presque rasé. Les lunettes relevées sur le front, il nous salut d'une franche, ferme, mais chaleureuse poignée de main, un large sourire sur la figure.

C'est lui, lors de notre transfert de Jo'burg vers le Limpopo, qui nous donnera nos premiers cours sur l'Afrique du Sud. Les récits historiques, les points sur l'évolution de la situation économique et sociale s'enchainent pendant que l'interminable ruban de bitume se déroule devant nous. Nous admirons, pour la première fois, les grandes plaines sud-africaine. C'est un spectacle éblouissant que cette immensité ! La route sur laquelle nous roulons ne semble pas avoir de fin. C'est une nationale à deux bandes, en ligne droite sur des centaines de kilomètres, au traffic quasiment inexistant, qui déchire en deux hémisphères le paysage qui s'étale devant nos yeux.

C'est aussi une façon de prendre conscience des échelles démesurées de ce pays, grands comme la moitié de l'Europe. Après avoir traversé la région du riche (mais violent) Gauteng, du sud vers le nord, nous arrivons dans le défavorisé, et pourtant superbe, Limpopo. C'est la ville de Louis Trichardt, au pied de la chaine montagneuse du Soutpansberg, qui sera notre point de chute pour les trois prochains jour.

C'est une ville de 25 000 habitants dont nous ne verrons rien ou presque. L'hotel où nous résidons se situe plus haut dans les montagnes, il offre une vue à couper le souffle sur la région. A peine arrivée, Neil, notre guide, en guise de bienvenu tient absolument à nous faire découvrir les richesse de l'accueil sud-africain : bières locales pour tout le monde. En tant que Belge et amateur de bière, bien souvent les productions autochtones se révèlent décevantes. C'est moins le cas en Afrique du Sud, où certains produits brassicoles se défendent tout à fait honorablement.

A peine le temps de terminer notre bière et de profiter du panorama, Koen nous invite à nous préparer pour la soirée. La structure d'Eyes for the World est volontairement très petite, pour garantir sa flexibilité. Pour contrebalancer la petite taille de son équipe, Koen s'appuie sur un très large réseau. Ainsi, sur place, nous sommes pris en charge par une équipe du Club Agora Afrique du Sud. Le Club Agora est un club de service féminin et philanthropique autour du monde, dont l'organisation internationale rappelle les Kiwanis, Lions et Rotary.

Ce soir, nous sommes donc reçus chez la présidente de l'antenne locale de l'Agora Club. Notre hôte nous reçoit royalement : tous les notables locaux sont présents, ainsi que la presse. Ambiance « réception de l'ambassadeur », les smokings et les Ferrero Rocher en moins.

Nous profitons avec bonheur de la chaleureuse hospitalité de nos hôtes, mais repartons tôt: demain, la mission Eyes for the World débutera vraiment.

La suite des aventures de Martin Boonen avec Eyes for the world en Afrique du Sud la semaine prochaine! Suivez-nous sur Facebook et Twitter #eyesfortheworld #carnetdevoyageafricain

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Retrouvez l'histoire d'Eyes for the World avec Koenraad Van Pottelbergh en page 170 de l'édition de septembre de L'Eventail.

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