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François Didisheim

19 September 2023

Alpha Credit est une société suisse qui propose à des investisseurs de couvrir financièrement le besoin en fonds de roulement d’entreprises, avec un rendement intéressant et en prenant un minimum de risques. Le rêve, quoi ! Et cela cartonne d’ailleurs chez nos amis helvètes. Un succès que l’entreprise se verrait bien de développer dans le Bénélux. Mais alors : comment ça marche ? Marc de Hennin, un business manager belge, associé dans l’entreprise genevoise, nous explique d’abord la raison d’être d’une entreprise comme Alpha Credit : « Les grandes banques ont énormément financé et le font encore. Mais après la crise bancaire et les réformes/réglementations imposées par les accords de Bâle III et IV, c’est devenu plus difficile et plus coûteux pour elles. Elles ont choisi d’abandonner toute une partie des produits financiers qu’elles pratiquaient, se concentrant sur les plus grands et les plus importants acteurs, au détriment notamment des PME, avec lesquelles elles avaient parfois fait du business depuis des décennies. Cela a ouvert la porte aux organismes comme le nôtre. Et de la place… il y en a ! On estime que les banques finançaient 9 ou 10 trillions de dollars, alors que le marché privé actuel se situe aux alentours de 10 milliards. La demande est donc là. Nous sommes fortement sollicités. »

Le Belge Marc de Hennin, Managing Partner chez A&T Alpha Credit, est associé dans cette entreprise suisse bien particulière ! © DR

Mais que fait alors exactement Alpha Credit que ne ferait pas (ou plus) une banque traditionnelle ? Son principe de fonctionnement est, comme décrit plus haut, de couvrir le besoin en fonds de roulement des entreprises, qu’il s’agisse de fournisseurs ou de clients, afin d’optimiser les cash flows et d’accélérer la croissance. Typiquement, elles financent des transactions de marchandises entre un fournisseur et un acheteur. Alpha Credit peut également, et c’est presque vital pour des entreprises dans certains cas extrêmes, régler la facture fournisseur d’un acheteur en manque de fonds de roulement ou qui connaît un problème de trésorerie. Ou bien lui obtenir même un rabais, grâce à un paiement rapide, et fixer, de commun accord, le délai du remboursement de la somme, majorée des intérêts, bien entendu … Eh oui, ici rien n’est gratuit. Et c’est logique. Mais Alpha Credit prend ses précautions : « Nous travaillons avec des sociétés bien établies, qui ont pignon sur rue, et de fortes lignes de crédit bancaire. J’ajoute que nous ne finançons jamais 100 % de la valeur de la marchandise. » Dixit Marc de Hennin, toujours.

Alpha Credit est aujourd’hui présent sur les marchés anglais, allemand, hollandais, français et… américain, un peu. Et chez nous alors ? « C’est vrai qu’on a encore peu de contacts en Belgique, alors que notre business model y est susceptible d’intéresser aussi bien les emprunteurs que les investisseurs. Paradoxalement, je n’ai jamais travaillé dans mon pays. Se développer un peu plus dans le Benelux, peut-être par le biais de Lobby. Pourquoi pas ? C’est l’un de nos objectifs. Je planche d’ailleurs sur un rendez-vous en septembre, avec Cockerill. Je suis convaincu que nous pouvons y trouver un intérêt commun. » conclut un Marc de Hennin plein d’espoir et résolument tourné vers l’avenir.

Si vous voulez en savoir plus sur Alpha Credit et sa formule originale de financement, procurez-vous le nouveau Lobby actuellement disponible.

Newsletter Lobby du 8 septembre 2023, rédigée par François Didisheim, fondateur de Lobby. Retrouvez Lobby, la revue des cercles du Pouvoir, ici

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