• HLCÉ

Thierry Geerts (BECI) : « il faut simplifier les procédures, au lieu de lever des taxes nouvelles »

BeciBruxellesHLCThierry Geerts

François Didisheim

24 December 2024

La Chambre de Commerce et de l’Industrie de Bruxelle (BECI), qui s’occupe de défendre les intérêts des entreprises bruxelloises, a un nouveau CEO, Thierry Geerts. Nous l’avons rencontré.

Thierry Geerts, nouveau CEO de BECI (Brussels Enterprises Commerce & Industry) nous donne d’emblée sa vision de la mission de l’ASBL qu’il dirige : « Notre rôle est triple : représenter les entreprises, les connecter et être à leur service » définit notre interlocuteur avant de développer sa pensée : « Représenter, c’est défendre l’entrepreneuriat et l’économie à Bruxelles, en particulier auprès du politique. Le rôle est identique auprès des partenaires sociaux : BECI fait partie de Brupartners, organe de concertation de la Région, ou encore de Citydev, le bras immobilier de la Région. Nous sommes présents dans cinquante-deux organes, ce qui signifie énormément de réunions, mais nous nous y sentons très utiles, car nombre d’intervenants ont tendance à vouloir tout faire payer par les entreprises. Il faut vraiment les défendre ! »

Pour BECI, connecter les entreprises ne passe pas uniquement par le networking. Si ce dernier est évidemment important, l’ASBL mise aussi sur des échanges d’informations et des collaborations, en matière de digitalisation par exemple. Enfin, les services offerts aux entreprises sont nombreux et diversifiés : aides à l’export, formations en management, durabilité ou lois sociales. Pour terminer le focus, sur un plan matériel, BECI loue des salles et offre du hot desking, soit la possibilité de travailler quelques moments dans ses locaux. Et ceux-ci abritent aussi un studio radio, celui de BXFM, permettant de réaliser des podcasts.

Les bureaux du BECI à Bruxelles © Space Refinery

Les bureaux du BECI à Bruxelles © Space Refinery

Les bureaux du BECI à Bruxelles © Space Refinery

Quel est aujourd’hui le programme que BECI soumet au monde politique ? Il y a beaucoup à faire, évidemment, mais « sur un plan strictement économique, nous avançons dans trois domaines. La mobilité, bien entendu, quand des petits commerces n’arrivent même plus à se faire livrer ! Deuxième défi : le taux d’emploi, anormalement bas à 63 %, avec 90 000 chômeurs et… 90 000 postes à pourvoir… Enfin, troisième axe : soutenir le climat d’entreprise en simplifiant les procédures, au lieu de lever des taxes nouvelles. Et, surtout, en étant fier des entreprises qui réussissent, au lieu de les vilipender ». Voilà un beau mantra qui est loin d’être une évidence dans la capitale de l’Europe et du pays !

Photo de couverture : © Joel Hoylaerts/Photonews

Des Années Folles bien dans leur temps !

Gastronomie & Oenologie

À Anvers, on se passe tellement le mot sous le manteau, que tout le monde sait ce qui se cache derrière la – très – discrète porte de cette adresse du sud de la ville. La jolie maison de maître aux influences art déco accueille le restaurant gastronomique du chef Gino Lemmens et de son épouse Katia Kulakova : Les Années Folles. Si la cuisine qu’on y sert s’inspire avec brio des grands classiques de la cuisine bourgeoise franco-belge, ce que l’on goûte est parfaitement de notre époque !

Publicité

Le Zoute Grand Prix menacé

Économie & Finances

Parmi les évènements purement zoutois, le Zoute Grand Prix fait figure de légende. Rythmé par divers événements automobiles et artistiques de premier plan, il l’expression quasi-parfaite du life style de la plus élégante de nos stations côtières. Depuis 2010, le Zoute GP concocte un cocktail varié de rallyes de balade ou de régularité, d’expositions de voitures, de concours d’élégance et de ventes aux enchères huppées. Aujourd’hui, en raison de graves difficultés financière, l’édition 2024 de ce grand raout est terriblement menacée.

Tous les articles

Publicité

Tous les articles