Plus loin, dans une pièce immaculée, des têtes sculptées, éraflées ou entaillées par la main du sculpteur, reposent devant une frise montrant les gestes réparateurs des chirurgiens sur des corps endormis. C’est à un troublant face-à-face entre l’œuvre du sculpteur italien et le travail photographique de Sophie Ristelhueber que nous convie la Fondation Giacometti. Il y est question d’empreintes, de traces, de formes obsédantes, de souvenirs, de paysages noirs et de disparition…