Ramzi Ghotbaldin

Le BAS fête ses vingt ans et les galeristes du Sablon ont réservé leurs découvertes à un public toujours plus enthousiaste, soit quelques milliers d’objets qui peuvent allègrement retracer des millénaires d’histoire de l’art. Et tant de coups de cœur ! Difficile de choisir une époque ou un style, tout se télescope pour le seul plaisir des yeux, comme autant d’invitations au plaisir visuel et à la connaissance.

Comme il est de coutume, Bozar accueillera l’exposition phare du Festival Europalia qui, cette année, sera consacré à l’Espagne. Luz y sombra mettra à l’honneur Goya et le réalisme espagnol, à travers des peintures et des gravures de l’artiste mais aussi des œuvres de ses contemporains et d’autres, plus modernes, directement influencées par le grand maître espagnol.

John Baldessari (1931-2020), géant californien qui bouleversa l’art contemporain, a forgé un langage irrévérencieux mêlant texte, photographie, peinture et images glanées dans des films, à la télévision ou encore dans la presse.

Artiste rare (peu d’originaux étant parvenus jusqu’à nous), Georges de La Tour est l’objet d’une exposition rassemblant une trentaine de toiles et d’œuvres graphiques autour des sujets de prédilection du maître caravagesque demeurant l’un des peintres les plus fascinants du Grand Siècle : scènes de genre, figures de saints pénitents et effets de lumière artificielle avec les célèbres scènes nocturnes éclairées à la bougie.