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"Music Hole", l'OVNI belge de cet été

Rédaction Eventail

11 August 2021

© Rockstone films

[caption id="attachment_26334" align="alignnone" width=""][/caption]Ce mercredi 11 août sort "Music Hole", une comédie singulière qualifiée de "Pulp fiction belge" par Jean Dujardin il y a deux ans, au moment où celui-ci remettait au film le prix du public du Festival du film grolandais.

"Un Tarantino formidable !" de la part de l'acteur oscarisé, "Deux cinéastes qui rappellent les débuts des frères Coen" de la bouche du réalisateur Benoît Delépine : difficile, pour un premier long-métrage signé par un tandem débutant – Gaëtan Liekens et David Mutzenmacher – d'espérer meilleure promotion, en marge d'une sortie arrivant après quelques vagues covidiennes et avant l'embouteillage annoncé pour la rentrée cinématographique.


Prolongement d'un court-métrage ("José") aussi déjanté et salué en 2014 jusqu'au Festival Indépendant de New York, "Music Hole", tourné chez nous quatre ans plus tard, a vécu un petit parcours du combattant. Car ironie du sort, ce projet teinté de belgitude et présenté par ses instigateurs comme "Un polar burlesque sur fond de musique tzigane, parfumé de gueuze bien fraîche" a été soutenu par un producteur... parisien, jusqu'ici surtout impliqué dans le domaine musical.

Inhabituel mais bienvenu dans notre paysage, ce mélange de genres tourné en vingt-cinq jours pour moins d'un million d'euros, porté à merveille par Wim Willaert ("Quand la mer monte", "Je suis mort mais j'ai des amis") - en comptable de cabaret vivant quelques soucis de couple –, constitue un divertissement adroitement mis en scène.

Une scène du film Music Hole
© Rockstone films 

Où on y appréciera sa large palette de personnages (dont quelques visages connus, comme Tom Audenaert, Kody, Mourade Zeguendi...) et sa flopée de trouvailles dans les situations et les gags, ainsi que le soin apporté aux décors, à la technique (dont l'image de Bruno Degrave, qui a œuvré sur les séries "Zone Blanche" et "Baron Noir") voire même de la bande-originale, mêlant pop allemande et Wagner.

Un ensemble atypique riche en rebondissements (1h20 sans temps mort, c'est rare) qui a logiquement suscité ces premières attentions. Film conçu hors-circuit, sa carrière en salles se joue dès les premiers jours. Si vous nous lisez, donc...

Trasantlantique Crayer Street Evening

Vie mondaine

Le 3 octobre, 1200 personnes ont fêté la rentrée dans les rues de Crayer et Jordaens 100 % privatisées et animées, en présence du Bourgmestre Philippe Close, lors d’un événement produit par L’Éventail en collaboration avec la Banque Transatlantique et La Fondation Saint-Luc. © Violaine le Hardÿ de Beaulieu

03/10/2025

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En direct de Cannes : Kristen Stewart, Léa Drucker, Hafsia Herzi en haut des marche

Cinéma

L’un des films les plus attendus du Festival est “The Chronology of Water” (sélection Un certain regard), le premier long métrage réalisé par Kristen Stewart et produit par Ridley Scott himself. Le film, basé sur les mémoires du même nom de Lidia Yuknavitch (interprétée par Imogen Poots), suit Yuknavitch alors que sa carrière prometteuse déraille à cause de la drogue et de l’alcool. Elle finit par s’en sortir, devenant une écrivaine remarquée et collaborant avec Ken Kesey pour son roman « Caverns » ( Jim Belushi, parfait). Quasi expérimental, truffé d’images cérébrales et de réminiscences sonores, “The Chronology of Water” nous plonge dans les douleurs et des traumatismes indicibles.

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