Durant six jours, du 8 au 13 septembre, ce salon ouvert en accès libre rassemble quelque 84 galeries internationales (41 françaises, 15 belges, 12 américaines, 7 anglaises mais aussi des galeristes venus d'Espagne, d'Italie, d'Australie, de Suisse ou de Thaïlande) toutes spécialisées dans les arts premiers et non-européens. Concentrées dans sept rues contiguës, les galeries parisiennes accueillent leurs confrères étrangers ou issus de la province qui y exposent, dans une présentation intime et personnalisée, leurs chefs-d'œuvre inconnus d'Afrique, d'Amérique, d'Asie ou d'Océanie et d'autres pièces ethnographiques à la plastique délicate, selon des sujets bien définis.

Car au-delà d'un simple carambolage de pièces rares et précieuses, le Parcours des mondes s'organise plus volontiers en thématiques, proposant une trentaine d'expositions dont les fils rouges vont des arts anciens de Tanzanie aux dessins des Indiens des Plaines, des objets rituels océaniens à la patine huileuse des masques africains : une façon de s'initier et de se laisser séduire... Bénéficiant d'un intérêt croissant de la part des amateurs comme des collectionneurs, le marché des arts premiers a en effet le vent en poupe. Nul doute que ce salon aux critères de sélection rigoureux recueillera une fois encore le succès escompté.