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Rédaction

21 January 2022

© Millon

85 000 euros

© Tajan

© Tajan

Pasquale Chiesa (actif vers 1645-1651), Le Martyre de saint Barthélemy
Huile sur toile, 244 x 169,5 cm
Vente du 16 décembre, Espace Tajan, Paris

D’origine génoise, mais essentiellement documenté comme actif à Rome, Pasquale Chiesa a probablement travaillé temporairement à Naples, comme en témoignent ses liens proches avec Jiusepe de Ribera et Salvator Rosa. Il est surtout connu pour ses grands tableaux commandés par des notables romains, tels que le cardinal Antonio Barberini ou Paolo Falconieri, et des collectionneurs prestigieux comme Camillo Pamphili.

Par ses dimensions, notre toile compte parmi les plus importantes de l’artiste. Il s’agit probablement d’un retable d’autel encore non identifié. Bien qu’inspirée par les tableaux de Ribera (Barcelone, MNAC) et de Rosa (Collection Harrach de Vienne) sur le même sujet, notre composition en diffère par le mouvement donné par son organisation en X et sa grande monumentalité.

983 500 euros

© Pandolfini Casa d'Aste

© Pandolfini Casa d'Aste

Chaise à porteurs Jian Yu
Chine, dynastie Qing, XVIIe-XVIIIe siècle
Bois de Huanghuali, 101,5 x 77,5 x 98 cm
Vente du 21 décembre, Pandolfini Casa d’Aste, Florence

La chaise à porteurs Jian Yu était couramment utilisée par l’empereur, les princes et les nobles pour être transportés, même sur de courtes distances, entre les bâtiments des grands palais. Les matériaux utilisés sont luxueux, la composition est extrêmement élégante et élaborée ; tout le corps est décoré de motifs naturalistes, exprimant la richesse et la magnificence. L’ajourage du dossier représente un Qilin (animal fabuleux ou cheval-dragon) entouré de fleurs et de feuilles, tandis que la partie supérieure présente un oiseau volant dans les nuages. Sous le siège se trouvent les symboles traditionnels de deux dragons jouant avec une pierre précieuse. Le i>Jian Yu reprend la forme classique du fauteuil rond typique de la dynastie Ming. La chaise ronde, également appelée “chaise du grand maître” (圈椅 Quan Yi), était utilisée par les hommes illustres et peut être vue dans de nombreuses peintures des dynasties Ming et Qing.

34 000 euros

© Millon

© Millon

École de Bologne vers 1335, élément de prédelle d’un retable représentant deux scènes de la vie d’un saint
Peinture à la détrempe sur panneau, 23 x 57,5 cm
Vente du 19 décembre, Millon, Bruxelles

On replacera l’exécution de ce panneau, dont nous n’avons pas pu déterminer le sujet, dans le milieu artistique émilien du début du XIVe siècle. Plus qu’aux œuvres de chevalet des grands artistes qui vont faire la gloire de Bologne à partir de 1340, tel Vitale da Bologna, il faut situer l’activité de son auteur autour des ateliers d’enlumineurs qui travaillèrent pour les diverses autorités ecclésiastiques dans les trois premières décennies du siècle. Comme chez ces derniers, nous retrouvons ici l’influence du Giotto des fresques de la chapelle de l’Arena à Padoue (1305) dans l’utilisation, certes rudimentaire, de la “boîte giottesque” pour la mise en scène des personnages et le ton narratif, anecdotique, où simplicité, rusticité et agitation animent l’action, caractères intrinsèques de l’art des enlumineurs bolonais.

38 000 euros

© Millon

© Millon

Statue cube représentant un personnage masculin
Égypte, Nouvel Empire, vers 1550-1069 avant J.-C.
Basalte sur socle en bois noirci des années 1930, H. : 20 cm
Vente du 16 décembre, Millon, Paris

Au sein de la statuaire égyptienne, un type de statue frappe l’imagination. Il s’agit de ces blocs de pierre massifs d’où n’émerge le plus souvent qu’une tête et que les égyptologues appellent “statues-cubes”. Dans nulle autre civilisation, on ne rencontre ce genre de sculpture. L’étude des statues-cubes a révélé que seuls des particuliers se sont fait représenter de cette manière, jamais les rois et les dieux n’ont été figurés ainsi. Elles concernent essentiellement des hommes, très rarement des femmes. La plupart sont pourvues d’inscriptions qui permettent de les dater avec précision. Le matériau choisi est toujours la pierre. Au Nouvel Empire (vers 1550-1069 avant J.-C.), à partir de la XVIIIe dynastie, les statues-cubes se multiplient – aujourd’hui, les exemplaires de qualité sont fort recherchés par les collectionneurs.

100 000 euros

© Beaussant Lefèvre & Associés

© Beaussant Lefèvre & Associés

Torche des Jeux olympiques de Grenoble 1968
Tôle cuivrée, H. : 76,5 cm
Vente du 17 décembre, Beaussant Lefèvre & Associés, Paris

Inspiré de l’antiquité, ce majestueux flambeau est le précieux témoin du relais de la flamme sacrée qui parcourut la France en cinquante étapes, sur plus de 7000 kilomètres, entre le 19 décembre 1967 et le 6 février 1968. Il fut salué par près de deux millions de spectateurs au long de son parcours. Entre le premier relayeur, le marathonien Alain Mimoun (médaille d’or aux Jeux de Melbourne 1956) et le dernier, le patineur Alain Calmat (médaille d’argent aux Jeux d’Innsbruck 1964), la flamme passa entre les mains de 5000 sportifs de tous niveaux, de tous âges et de toutes disciplines. La torche des J.O. de Grenoble fut fabriquée artisanalement à trente-trois exemplaires seulement par la Société Technique d’Equipement et de Fournitures Industrielles (STEFI). Elle est ainsi, avec celle des Jeux olympiques d’Helsinki de 1952, fabriquée à vingt-deux exemplaires, la plus rare et la plus désirable.

Magritte © Sotheby’s/AFP

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