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Sybille Wallemacq

07 May 2018

© Jean-Luc Moerman

Lors d’une belle interview, Jean-Luc Moerman nous parlait de son travail, de la logique du marché de l’art, de la perte de sens que certains artistes rencontraient. Le marché, l’argent et la création sont parfois des équations malheureuses en terme d’émulation positive.

Alors qu’on abordait la question des habitudes des collectionneurs, le point de vue asiatique mais japonais en particulier nous a semblé intéressant à partager.

 
© Jean-Luc Moerman

« Au Japon, les collectionneurs sont dans une logique de marché mais avec un autre rapport aux œuvres et  à l’argent. Chez nous, les œuvres d’art sont un peu comme des faire valoir sociaux. (...) On accroche son Fontana dans son entrée et cela plante le décor. »

Un peu comme si un Fontana permettait de dire QUI je suis et les moyens que j’ai ?

« Les collectionneurs japonais aménagent une pièce, un espace qui est dédié à leur collection. C’est une autre attitude qui est prônée. C’est un espace dans lequel ils se font masser, ils écoutent de la musique, ils pensent. C’est l’art qui importe, la relation, le sens de l’œuvre ».

 
© Jean-Luc Moerman

Jean-Luc Moerman a quitté le circuit classique de la représentation par une galerie, etc. Et il explique : « C’est plus compliqué qu’avant. Mais il ne faut pas se poser la question du point de vue économique. C’est plus grave de se perdre dans son travail que de perdre son travail. Savoir qui on est et ce qu’on veut vraiment fait partie des choses qui sont essentielles dans une vie ».

 

Retrouvez en page 79 de L'Eventail du mois de mai (actuellement disponible en librairies et sur tablettes ici), l’interview consacrée à Jean-Luc Moerman sur son travail de tuning de voitures

 

Toute l'actualité de l'artiste 
www.facebook.com/jeanlucmoerman67

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