• HLCÉ

Stupeur à Bucarest

Rédaction Eventail

17 August 2015

© Droits réservés

Des milliers de messages de soutien affluent sur la page Facebook du prince Nicholas de Roumanie ou devrions-nous plutôt dire Nicholas Medforth-Mills ? Depuis peu, le roi Michel qui va fêter ses 94 ans en octobre, a privé son petit-fils du titre royal qu'il lui avait octroyé en 2007...

Aucune raison autre que des divergences de vue quant à l'exercice d'une charge que le jeune homme avait découverte en 2007 quand, sollicité par le souverain, il avait intégré la famille royale, en mal d'héritier n'a été évoquée. Par cette décision que personne ne semble comprendre, le souverain fragilise la pérennité d'une dynastie dont l'héritière, la princesse Margarita, n'a pas d'enfants. Le fils de la princesse Hélène avait donc été accueilli avec transport et il s'acquittait avec conscience de ses activités officielles, bénéficiant d'un élan de sympathie auprès de la population ravie de découvrir une nouvelle génération. Si le Prince avait récemment quitté le palais Elisabeta pour s'établir dans un appartement du centre-ville, démarche somme toute normale pour un jeune homme qui vient de fêter ses trente ans, rien ne laissait présager une éviction qui pour beaucoup, semble bien injuste. Même si Nicholas a publié un communiqué officiel acceptant, en substance, sa mise à l'écart, la langue de bois digne du XIXe siècle que le palais continue à employer agace plus d'un monarchiste. Il semble en outre que le Roi n'aurait sans doute pas agi de la sorte sans le consentement de la princesse Margarita, ce qui augmente encore le malaise. Le site du prince Radu dévoilera peut-être certaines données. Le gendre du roi, bloggeur invétéré, étale en effet sans retenue le quotidien de la famille royale, publiant nombre d'informations et de photos prises lors d'actes officiels ou privés, une initiative qui fait souvent grincer des dents...

Révolution de palais, choc générationnel ou triste incompréhension, cette fin de non-retour maladroite suscite en tous les cas un émoi qui dépasse les frontières de l'ancien royaume et profite pleinement au prince Nicholas.

Sunday Charmers : ce rêve bleu

Musique

Depuis Bruxelles, Sunday Charmers est de ces groupes qui redonnent l’éclat au post-punk et à la new wave. Le guitariste et chanteur de la bande, Étienne Donnet, raconte les coulisses de Grandblue, un troisième album optimiste, groovy et porté par une belle ambition : redorer le blason de la mélancolie.

Publicité

La reine Mathilde, fidèle au Concours Reine Élisabeth

Chroniques royales

L’impatience était à son comble ce samedi alors que le public attendait la proclamation des résultats lors de la finale du Concours International Reine Élisabeth. Dans la loge royale, la reine Mathilde espérait elle aussi un dénouement proche et elle ne manqua pas d’applaudir avec enthousiasme le premier prix, le jeune néerlandais Nikola Meeuwissen, mais aussi le candidat belge Valère Burnon qui termina troisième, ainsi que tous les autres lauréats qui marquèrent cette semaine grâce à leurs interprétations magiques d’œuvres de Prokofiev, de Schuman ou encore de Camille Saint-Saens et de Brahms.

Tous les articles

Publicité

Déjeuner avec Amélie de Bourbon Parme à Bruxelles

Vie mondaine

Après le succès de L’Ambition, l’historienne Amélie de Bourbon Parme, descendante directe des Farnese, est revenue au Cercle Gaulois présenter L’ Ascension, le deuxième tome de sa trilogie Les Trafiquants d’éternité. Cette conférence, qui nous a plongés dans les arcanes du pouvoir d’Alessandro Farnese, futur pape Paul  III, l’illustre ancêtre d’Amélie, était organisée dans le cadre des déjeuners de L’Éventail. © Violaine Le Hardÿ de Beaulieu

25/03/2025

Tous les articles