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Dans la Cour des Grands : Andrew, baby come back !

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Thomas de Bergeyck

07 April 2022

Le prince Andrew à l'abbaye de Westminster

Il y a ceux qui ont poussé un ouf de soulagement. Et les autres, nombreux, qui ont crié au scandale. Des « shocking » d’arrière-zone bien marris face à la réalité tout nue, observée le jour des seconds adieux au duc d’Edimbourg, le 29 mars dernier à Westminster abbey : « Dirty York » est de retour !

Le guide pour visiteurs VIP de Buckingham Palace a repris sa place au sein de la « Firme ». Mieux : Andrew est apparu, tenant le bras de la patronne ! Son arrivée à la cérémonie, par l’arrière, aux côtés de l’altesse la plus scrutée de la planète à ce moment précis, n’est évidemment pas le fait du hasard.

Le prince Andrew au bras de la reine Eliabeth II

© I-Images/Polaris

On croyait Andrew jeté aux orties, vilipendé par sa mère pour ses suées juvéniles aux côtés du plus gros pervers des Etats-Unis, Jeffrey Epstein. C’est oublier un peu vite qu’Elizabeth, outre qu’elle est la cheffe et qu’on ne conteste pas les décisions du sommet, est aussi une mère, et que son rejeton, tout fautif qu’il fut, n’en reste pas moins son fils préféré. Loin devant, dit-on, son héritier ou son cadet. Donc oui, Andrew est de retour, et la Reine a tenu à le faire savoir publiquement. N’en déplaise aux offusqués. Le dossier ? Il a été réglé en monnaie sonnante et trébuchante devant les tribunaux. La messe est dite.

Le prince Andrew à la chapelle de Royal Lodge

Le prince Andrew avait su se faire discret ses derniers temps © I-Images/Polaris

Certes, Andrew a perdu ses honneurs militaires, et ses prérogatives de représentation. Il ne commentera plus les couloirs de Buckingham auprès des happy few de passage. Peu importe, Elizabeth n’y résidera plus. Mais il reste un pilier de la reine. Mieux : il sera là, en principe, pour la chaperonner au Jubilé de ses 70 ans de règne, au moment du célèbre « Trooping The Colour » en juin.

D’aucuns, au sein de la famille royale, voient son retour d’un bien mauvais œil : ainsi le prince Charles et, à sa suite, son fils le prince William auraient été « choqués » et « consternés » de le revoir à son bras. Les ducs de Cambridge seraient même à la recherche d’une résidence à Windsor, pour y emménager afin, dit-on, de se rapprocher de la Reine, dont la santé décline, mais surtout pour surveiller son chouchou. William et Catherine sont également en quête d’une place dans une école de la région pour George et Charlotte. Peut-être iront-ils à Frogmore House, l’ancienne résidence de la reine-mère puis, plus tard, du prince Harry parti vaquer outre-Atlantique.

Le prince Andrew et la reine Elizabeth II

Le prince Andrew et sa mère, la reine Elizabeth II, une relation particulière © Doug Peters/Empics

Pour Andrew, Elizabeth a toujours été magnanime. Son divorce d’avec Sarah Ferguson avait d’ailleurs fait bien moins de scandales que celui de Charles et Diana, ou encore de la princesse Anne et Mark Philips. Sarah la scandaleuse était d’ailleurs fort appréciée de la Reine, qui voyait en elle toute l’audace dont elle était privée elle-même, du fait de son statut. N’est-ce pas Sarah qui a l’honneur d’être invitée régulièrement l’été à Balmoral ? Sarah qui vit encore aux côtés d’Andrew dans la propriété royale du Royal Lodge mis à leur disposition à Windsor ? Une ex-épouse qui occupe une aile séparée, mais qui reste la « meilleure amie » du Prince. Nul besoin d’en jeter davantage. Elizabeth reste une mère. Et pour Andrew, elle est capable d’accepter bien des choses. Au sein de sa « Firme », on punit, on déshonore, mais on ne bannit jamais éternellement. C’est peut-être cela, le sens du pardon.

Tous les samedi, de 18 à 18h30, sur Bel RTL, Thomas de Bergeyck vous propose de pousser les portes des palais pour évoquer la vie des monarchies et revient sur tout ce qu’il faut savoir sur l’actualité des têtes couronnées.
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Photo de couverture : © I-Images/Polaris 

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