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Dans la Cour des Grands : Kate et William, la vie à pleines dents !

Dans la Cour des GrandsKate MiddletonMaison Windsor

Thomas de Bergeyck

05 February 2025

Il y a des apparitions qui sont plus « christiques » que d’autres ! Avouez : que vous soyez royaliste ou que vous n’ayez cure des têtes couronnées, voir le visage souriant de Catherine en Une d’un journal vous a fait du bien. Comme à elle d’ailleurs. Désormais en rémission, la princesse embrasse à nouveau la vie et nous le prouve.

Il y a des retours qui inspirent, et celui de Catherine, princesse de Galles, appartient à cette catégorie rare. Après une année 2024 marquée par l’épreuve, la future souveraine réapparaît, et avec elle, c’est tout un royaume qui respire. Lorsqu’en mars dernier, Kate confirme ce que la presse soupçonnait depuis des semaines, l’apparition d’un cancer, elle le fait avec cette élégance propre aux Windsor : peu de mots, mais une force palpable. Une vidéo sobre où elle annonce se retirer pour se soigner, entourée de sa famille. À sa suite, son époux le prince William choisit lui aussi de faire un pas de côté. Par amour pour son épouse alors que le momentum était compliqué : son père le roi Charles III n’a jamais eu autant besoin de son fils qu’à la fin de l’hiver 2023. Lui-même annonçait être atteint d’un cancer.

© Richard Pohle/The Times/PA

Mais nous sommes un an plus tard. Autant de séances de chimiothérapies plus tard. Autant de gorges nouées, de crises de larmes, de désespoir et de perte de repères. Désormais, une page semble tournée. Octobre déjà, Kate apparait lumineuse à Windsor, serrant dans ses bras une jeune photographe atteinte de cancer. Puis, à Southport, épaulée par William, elle partage la douleur des familles endeuillées par un drame national. Ce retour en scène est empreint de symboles : Catherine n’est plus seulement une figure glamour, elle est devenue le témoin d’une douleur partagée, une épaule pour ceux qui affrontent la maladie. Avec les épreuves, elle a brisé tous les codes. Terminée, la distance propre à la fonction. Maintenant, la jeune femme prend une main, effleure une épaule, étreint un corps endolori. Comme le faisait Diana avant elle. Ces malades qu’elle rencontre, elle les connait. C’est elle. C’est son vécu. Lors de sa visite au Royal Marsden Hospital, où elle a été soignée, elle partage des confidences inattendues sur son traitement, évoquant avec humour son attachement à ce fameux port-à-cath qui l’a accompagné durant la chimiothérapie. Une princesse qui parle de ces détails intimes, c’est une première. Mais c’est aussi une manière de rappeler qu’être une Windsor, c’est parfois être une femme comme les autres.

© Richard Pohle/WPA Pool/Shutterstock

Récemment, on a vu Catherine dévaler les pentes de Courchevel en famille. Elle a même fait son shopping – presqu e- en toute discrétion pour acheter des lunettes. Défiant l’avenir, Catherine a visité plusieurs écoles près de chez elle pour préparer la rentrée de George. Son mari voudrait qu’il étudie à Eton ? Pas question pour Catherine : il lui faut une institution plus moderne, plus humaine. On ne va pas reproduire les schémas ancestraux !

© Richard Pohle/The Times/PA Wire

Une femme qui se bat, pour elle mais aussi pour ses enfants, c’est une femme qui s’ancre dans la vie la vraie. Et tout cela fait un bien fou aussi à William. Détendu il a même récemment laissé tomber la cravate pour une surchemise d’une élégance folle. Le royaume avait besoin de ces deux-là. Intensément.

Photo de couverture : © i-Images/Polaris

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De provenance impériale et royale

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Sotheby’s avait déjà proposé une partie de la collection à l’automne passé, voici que la vente de novembre à Genève poursuit la dispersion de cet ensemble exceptionnel issu de la branche cadette de la famille de Wurtemberg. Á cela s’ajoutent des bijoux des maisons de Bade et de Bavière mais aussi un somptueux collier provenant de l’écrin des marquis d’Anglesey. Ce négligé totalisant plus de 300 carats fut porté aux couronnements de Georges VI et d’Élisabeth II et son histoire a de quoi intriguer puisque les glands terminaux proviendraient du fameux collier de la reine, celui que refusa Marie-Antoinette et qui fit pourtant un tel scandale. Á n’en point douter le bijou date du XVIIIe siècle et si certains témoignages corroborent l’association à l’infortunée souveraine, il faut rester prudent. Quoiqu’il en soit, il illustre à merveille l’opulence de la cour du roi Georges III et fait preuve dans son porté d’une modernité étonnante. Flexible à souhait, il pourrait allègrement dépasser les deux millions de francs suisses et sortir d’une famille à qui il appartient depuis au moins 250 ans !

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Vernissage aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique

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C’est aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique (MRBAB), qu’avait lieu l’inauguration de 2 expositions:”Drafts, from Rubens to Khnopff”, une exposition consacrée à l’esquisse des grands maîtres du XVe au XIXe siècle. La seconde “Emily Mae Smith x René Magritte” fait dialoguer Magritte avec les peintures souvent colorées, toujours symbolistes d’Emily Mae Smith, une jeune peintre venue tout droit de New York. © Violaine & Constance le Hardÿ de Beaulieu

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