• HLCÉ

Les Romanov en majesté à Buckingham Palace

Christophe Vachaudez

16 January 2019

© DR

Jouxtant Buckingham Palace, la galerie de la Reine présente l'une des expositions les plus significatives d'une histoire déjà longue.

Avec la Russie comme point d'orgue, les relations existant entre les Romanov et la famille royale britannique forment les grilles d'un kaléidoscope riche en souvenirs et en oeuvres d'art. Toutes issues de la Royal Collection, elles illustrent les cadeaux échangés entre deux nations mais surtout ceux légitimés par des liens familiaux étroits, particulièrement durant l'ère victorienne.

© DR 

Quand elle monte sur le trône en 1838, la reine Victoria a eu des échos feutrés de Russie car l'une de ses tantes, Julianne de Saxe-Cobourg-Saafeld a épousé le grand-duc Constantin, fils du tsar Paul Ier. Mais le couple est tellement mal assorti qu'il obtient le divorce... un vrai scandale à l'époque. On évite même d'en parler !

© DR 

Durant son règne, quatre tsars règneront sur la Russie... mais les choses vont bien plus loin. Ainsi, l'épouse du fils aîné de Victoria, née Alexandra de Danemark, a pour soeur la tsarine Maria Feodorovna, épouse d'Alexandre III. Le fils de la Reine, Alfred, titré duc d'Edimbourg, s'unit en 1874, à Saint-Pétersbourg, à la grande-duchesse Marie, fille unique du tsar Alexandre II.

© DR 

Enfin, trois petites-filles de la souveraine convoleront avec des membres de la maison des Romanov. Elisabeth de Hesse épouse le grand-duc Serge, Victoria-Mélita de Saxe-Cobourg-Gotha, le grand-duc Cyrille, et Alix de Hesse, le tsar Nicolas II, une histoire d'amour qui finira en cauchemar.

 
© DR 

Á la chute de l'empire russe, les Windsor qui se sont peu impliqués dans le sauvetage de la famille impériale essaie toutefois de faire amende honorable, accueillant notamment la grande-duchesse Xenia qui résidait à Frogmore Cottage, dans l'enceinte du domaine de Windsor. La reine Mary rachète aussi quelques bijoux dont le célèbre diadème de la grande-duchesse Vladimir, et des objets signés Fabergé afin que les propriétaires spoliés puissent rapidement profiter de liquidités.

© DR 

Les grands portraits officiels aux cadres ouvragés et des vases en malachite à taille humaine côtoient donc des lettres intimes, réminiscences d'une époque défunte, de délicates aquarelles, des photos et des scènes qui, au quotidien, ont rythmé la vie de cour tant en Grande-Bretagne qu'en Russie. L'incursion est rendue unique par la source même des pièces exposées, un plongeon spatio-temporel grandiose et émouvant à la fois.

Après les taxes de Trump, la dévaluation du dollar ?

Économie & Finances

Pour comprendre la politique monétaire américaine, il faut s’intéresser à son concepteur : Robert Roosa (1918-1993). Ce dernier fait partie de ces hommes oubliés des manuels d’économie. Il n’a signé aucun ouvrage théorique, ni reçu aucun prix Nobel. Il appartient à ceux qui préfèrent le pouvoir dans son efficacité ombragée plutôt que sous le feu des médias.

Hans Op de Beeck : voyage nocturne

Arts & Culture

Avec ses œuvres invariablement enveloppées dans un monochrome gris évoquant un univers recouvert de cendres, Hans Op de Beeck ne recherche pas une beauté sublime ou opulente mais s’intéresse à une poésie ancrée dans la vie quotidienne.

Belgique, Anvers

Du 22/03/2025 au 17/08/2025

Publicité

La duchesse de Medinaceli, la femme la plus titrée au monde

Chroniques royales

Hasard des successions, la princesse Victoria Elisabeth de Hohenlohe-Langenburg, actuelle duchesse de Medinaceli, est la femme la plus titrée au monde. Très liée à Séville, sa famille plonge ses racines dans l’histoire de l’Espagne, descendant en ligne directe des rois de Castille.

Tous les articles

Publicité

Tous les articles