Rédaction
07 June 2024
« Avec ce projet unique, les Pays-Bas prouvent qu’écologie et économie peuvent aller de pair », constate Davy Demuynck, CEO et cofondateur du promoteur immobilier ION, l’un des acteurs du projet exclusif Catsand Island. À long terme, on ne verra plus guère de différence entre le Zwarte Polder, une réserve naturelle située à 200 mètres à peine du site, et la nouvelle Catsand Island. Le site actuel d’une ancienne entreprise agricole dans le Tienhonderdpolder consiste en des terres agricoles arides que des années de labourage ont privées de toute biodiversité. L’assainissement de l’ensemble de ce site de 16 hectares (l’équivalent de quelque 32 terrains de foot) et son réaménagement en tant que paysage naturel permettront de créer une riche biodiversité de vasières, de marais salants, de dunes et de tourbières avec des mélanges d’espèces sauvages indigènes.
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« Nous créons un paysage zélandais avec, au centre, une grande crique qui attirera les oiseaux, les amphibiens et d’autres animaux, détaille Davy Demuynck. Nous avons conclu avec les instances publiques, qui soutiennent l’ensemble du projet, des accords précis sur la manière dont l’ensemble de la zone s’intégrera à l’environnement. L’objectif est de créer un lieu de vie agréable pour les animaux comme pour les humains. »
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Non seulement le paysage se fondra dans l’environnement zélandais, mais les résidences campagne se fondront elles aussi dans l’ensemble. La transformation des terres arables en réserve naturelle s’accompagne d’un permis pour 10 terrains à bâtir (de 8 894 m² à 26 955 m²) et 10 résidences. Depuis la rue Tienhonderdse Middenweg, on ne voit rien de la construction, si ce n’est les hautes digues végétalisées.
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Davy Demuynck poursuit : « Les maisons ne seront pas simplement entourées d’une zone tampon verte, mais seront réellement au cœur de la nature. Nonante pour cent du site de Catsand Island sera constitué de nouvelles terres naturelles. Les maisons ne sont accessibles que par deux petits ponts. Vous traverserez d’abord une zone pourvue de grilles à bétail, puis vous emprunterez une route pavée et enfin une voie carrossable aménagée avec du sable coquillier. Toute cette zone restera privée et sera gérée par les propriétaires, mais elle sera librement accessible. Si des clôtures sont installées sur le site, ce sera uniquement pour contenir les moutons ou les bovins highlands en pâture sur le terrain. Une association sera créée pour gérer la zone de manière compétente, afin de maximiser la biodiversité. »
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Les plans de construction des 10 résidences ont été approuvés. Chaque propriété se compose d’une maison principale et d’au moins une dépendance, et est pourvue d’une piscine intérieure ou extérieure. L’architecte Mark Wouters, de Mark Architects, a choisi une architecture simple et intemporelle aux influences zélandaises. « On ne trouvera jamais ici ces immeubles à appartements typiques qui longent toute la côte belge tient à préciser Davy Demuynck. Ici, il y aura des volumes simples et allongés, composés d’un seul niveau. Nous avons intégré des éléments régionaux reconnaissables du paysage zélandais : une variété de toitures rappelant les fermes locales, avec des toits de chaume, d’ardoise grise ou de tuiles rouges. Le résultat est un design discret et intemporel avec de grandes surfaces vitrées. Les maisons et les dépendances seront disposées de manière à garantir l’intimité et à laisser l’environnement prendre le dessus. On aura l’impression d’être seul au monde, entouré d’une mer de vraie nature, sans devoir faire de compromis sur le confort. »
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« Réaliser un tel projet en Belgique ? Impossible ! » affirme catégoriquement le CEO d’ION. Non seulement l’emplacement est introuvable, mais en plus les surfaces habitables des dix résidences (de 466 m² à 1 017 m²) sont inimaginables en Belgique. « Si on ne trouve pas de projet global de ce type dans le Benelux, le volume des résidences aussi est impensable aux normes belges. En Belgique, la surface d’une habitation étrangère à la zone est limitée à 1 000 m3. Aux Pays-Bas, elle est jusqu’à 2,5 fois plus importante (2 500 m3), avec une dépendance de même volume qu’une résidence en Belgique (1 000 m3). »
Pour ceux qui viennent de Belgique, Cadzand est facilement accessible via l’A11. La localité balnéaire néerlandaise a subi d’importants changements ces dernières années. Après la construction d’un port de plaisance, un tout nouveau terrain de golf va être aménagé à 500 mètres de Catsand Island. « La Zélande, explique Davy Demuynck, est une région qui prouve que chaque inconvénient a son avantage. Il n’y a pas de train ni d’autoroute, ce qui permet d’y vivre dans le calme et la discrétion. En outre, les autorités veillent sur le paysage en gardien strict mais équitable, tout en offrant des possibilités d’investissements et de développements durables dans des endroits bien pensés mais rares. Les autorités néerlandaises sont conscientes que l’économie et l’écologie peuvent se renforcer mutuellement. »
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Le coup d’envoi de la vente des parcelles sera donné le samedi 18 mai lors d’un événement exclusif et discret. En tant que promoteur immobilier, ION est connu pour ses innovations technologiques. Aussi le recours à l’Apple Vision Pro pour vendre des biens immobiliers est-il une première au Benelux. Les lunettes VR permettent à l’utilisateur final de mieux visualiser et comprendre le projet, et constituent pour ION un test en vue de commercialiser à l’avenir d’autres projets avec une expérience immersive unique. À l’aide de simulations et des lunettes Apple Vision Pro, les candidats-acheteurs peuvent découvrir comment la nature peut se développer sur le site et à quoi ressembleront les résidences.
ION s’est associé à deux agences immobilières locales (Cambier De Nil de Knokke et Verhage Lemahieu de Cadzand) pour la vente de Catsand Island. Entre-temps, avant même le lancement commercial, l’une des dix parcelles à bâtir a déjà trouvé preneur.
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