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Une botte secrète contre la dermatoporose

Beauté et santéDermatologieFemmesSanté

Virginie Draelants

17 March 2025

L’ostéoporose, ou fragilisation des os, est un phénomène bien connu. Mais saviez-vous que la peau est, elle aussi, concernée par un affinement progressif ? C’est ce que l’on appelle la dermatoporose. Elle nous concerne toutes et tous, à mesure que nous prenons de l’âge. Heureusement, il est possible de freiner ce processus.

La dermatoporose est à la peau ce que l’ostéoporose est à l’os : un phénomène de vieillissement cutané encore méconnu. “On désigne par ce terme un ensemble de symptômes – peau affinée, sujette aux hématomes et au relâchement – qui touchent plus particulièrement les femmes à partir de la préménopause en raison de la chute du taux d’œstrogènes, expose le Dr Françoise Guiot, dermatologue. Les zones les plus concernées sont les avant-bras, les mains, le décolleté et l’intérieur des cuisses. Il faut savoir que vers cinquante ans, on a perdu 50% de son acide hyaluronique naturel. La peau perd une partie de ses mécanismes naturels de protection. Au niveau du derme, il y a moins de fibroblastes, moins de production de collagène et d’élastine. Or, ce sont deux composants du soutien et de la fermeté de la peau. On le voit à l’échographie : avec le temps, la peau perd environ la moitié de son épaisseur.” Au toucher, cela se sent : la peau s’affine et se parchemine.

© DR

Les effets de la dermatoporose sont également visibles : la peau s’atrophie, l’épiderme se marque et se fripe. À quoi s’ajoute une fragilisation des vaisseaux sanguins. “Ceux-ci sont constitués en grande partie de collagène, dont on a vu que la production diminuait au fil des ans. C’est ce qui explique la survenue d’hématomes apparemment spontanés et de pseudo-cicatrices”, poursuit le Dr Guiot. Un tableau peu réjouissant, mais il ne faut surtout pas baisser les bras ! “Traitée suffisamment tôt – vers quarante ans chez la femme et vers cinquante ans chez l’homme – la dermatoporose peut être contenue”, souligne la dermatologue.

Les laboratoires Dyna+ ont mis au point un traitement efficace, tant en prévention qu’en correction, à base d’acide boswellique, leur actif star (ici dosé à 3,5 %), issu de la résine du Boswellia, un arbre qui fabrique une sève aux vertus connues de longue date. “Le Boswellia serrata, qui pousse dans une grande partie de l’Inde, donne une sève utilisée depuis des millénaires pour ses propriétés analgésiques et anti-inflammatoires, explique François Motte, ingénieur chimiste et responsable du développement des formules au sein des laboratoires Dyna+. C’était l’onguent de jeunesse éternelle des princesses indiennes. Nous en avons extrait la molécule pure pour un usage topique.” Ainsi a vu le jour la gamme Cytoderm® Dermatoporose.

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Mais comment cela marche-t-il ? “L’acide boswellique soutient la structure moléculaire de la peau. Nous l’avons associé à de l’acide hyaluronique de deux poids moléculaires – basse densité et haute densité – dont il quadruple les bénéfices. D’habitude, l’acide hyaluronique est assez vite détruit, c’est ce qu’on appelle l’hyaluronidase. Ici, non grâce à cette synergie inédite. La peau bénéficie ainsi d’une action réparatrice globale : relance des fibroblastes et du collagène pour plus de volume et de fermeté, moins de rides et de ridules, moins d’aspérités au toucher et un effet reshaping.”

Infos : Cytoderm Dermatoporose, flacon airless 200 ml (44,50 €), en (para)pharmacie • acide-boswellique.com

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