• HLCÉ

Galaxy Ring : à quoi sert une bague connectée ?

Designtech

Rafal Naczyk

18 December 2024

La première bague intelligente de Samsung vient d’arriver en Belgique. Son rôle : monitorer votre santé. Mais est-ce que la Ring parvient à remplacer une smartwatch ? Nous l’avons testée.

Quand un génie de la téléphonie veut vous passer la bague au doigt, comment dire non ? Pour le Coréen Samsung, l’objectif est simple : proposer une bague connectée, la Galaxy Ring, censée fournir l’expérience d’une montre sportive… en se libérant de l’écran.

© Samsung

Lancée au creux de l’été, cette bague est capable de monitorer votre santé 24h/24, 7 jours sur 7. Vous pouvez la porter sous la douche, sous l’eau jusqu’à une profondeur de 100 mètres, en faisant votre jogging, au bureau et même la nuit. Le plus ? Son élégant écrin de charge qui reprend les codes de la joaillerie traditionnelle pour assurer sept jours d’autonomie.

À quoi ressemble-t-elle ?

© Samsung

Proposée en trois couleurs (platine, noir et or), la Galaxy Ring est fabriquée en titane de grade 5. Légèrement incurvé vers l’intérieur, son revêtement de 2mm d’épaisseur résiste aux micro-rayures. Elle est disponible en neuf tailles (de 5 à 13) et, pour chaque commande, Samsung propose un baguier avec les neuf tailles de bague en version factice. L’étape de l’essayage est indispensable pour éviter le risque d’avoir un anneau trop lâche – avec des capteurs trop éloignés de la peau – ou, au contraire, trop serré – et donc difficile à retirer.

Quelles sont ses fonctionnalités ?

À l’instar des montres connectées, la bague de Samsung est essentiellement dédiée à la santé. Des capteurs disposés à l’intérieur de l’anneau mesurent vos constantes (taux d’oxygénation du sang, rythme cardiaque…). Ils permettent aussi de surveiller la qualité du sommeil, les réactions du corps lors d’activités sportives, le nombre de pas, le niveau de stress et le cycle menstruel.

© Samsung

Toutes ces données sont intégrées à un nouvel outil appelé Energy Score, qui mesure votre vigilance et vous donne des conseils en fonction des données recueillies. Vous savez ainsi si vous pouvez vous surpasser à la salle de sport ou s’il est temps de lever le pied. Si vous disposez d’un smartphone Samsung, l’anneau vous permet aussi d’éteindre le réveil ou de prendre une photo d’un simple pincement de doigt.

© Samsung

Ce qu’on en pense

Pour celles et ceux qui cherchent principalement à suivre leur santé, la Galaxy Ring est une solution compacte et discrète. En effet, la bague ne dispose ni d’écran ni de boutons, et son interaction se fait principalement via l’application Samsung Health. Mais ce minimalisme a un revers : elle n’offre pas les capacités interactives des montres connectées. Elle ne distingue pas vos activités sportives, ne délivre aucune notification, est dépourvue de GPS et de puce NFC (pour les paiements sans contact). En outre, la Galaxy Ring n’est pas compatible avec les iPhone et certaines fonctions sont limitées aux smartphones Samsung.

L’arrivée de Samsung sur un marché jusqu’ici dominé par l’entreprise finlandaise Oura vient ajouter un peu de compétition qui pourrait aider à démocratiser ce nouvel objet connecté. D’autant plus que certains brevets laissent déjà miroiter l’idée d’une future bague pouvant contrôler, par des gestes et des commandes vocales, d’autres appareils comme un laptop ou une télé. Cependant, le confort qu’apporte la Galaxy Ring a un prix. Et il est plutôt élevé, à 449 euros. Soit autant qu’une bonne montre connectée.

  • Bague connectée Galaxy Ring, Samsung, 449 €

La Promenade du Collectionneur : Un Dialogue Entre Héritage et Création à l’Hôtel Solvay

Arts & Culture

Dans le cadre majestueux de l’Hôtel Solvay à Bruxelles, la galerie nomade maison parisienne dévoile près de 250 œuvres pour la troisième édition de La Promenade du Collectionneur. Une rencontre immersive entre artisanat contemporain et splendeur Art nouveau.

Belgique, Bruxelles

Du 21/01/2025 au 26/01/2025

Publicité

Les IA : machines à sous ou projets idéologiques ?

Design & High-tech

Qu’on le veuille ou non, les intelligences artificielles ont débarqué dans nos vies. Brusquement. Avec elles, est née une nouvelle façon, anthropomorphique, d’interagir avec la machine. Cette confusion voulue et entretenue tient-elle plus de la stratégie commerciale capitaliste ou d’un questionnement profond de la nature de notre humanité ? Dans son dernier livre “Bonjour ChatGPT” (Mardaga), le philosophe et éthicien de la technique Louis de Diesbach nous éclaire sur les projets, humanistes ou non, qui se cachent derrière les relations que nous tissons (ou non) avec les intelligences artificielles.

Tous les articles

Publicité

Tous les articles