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Martin Boonen

24 November 2022

Créé en 1967, le Prix Culinaire « Le Taittinger » a toujours eu pour essence et vocation de préserver le patrimoine gastronomique français en assurant la transmission du savoir-faire auprès de la jeune génération de chefs. Lancé par Claude Taittinger en hommage à son père, Pierre Taittinger, fondateur de la maison de champagne éponyme, le prix a accompagné des générations de chefs. Fidèle gardien de cette tradition culinaire, il s’est toujours donné pour mission d’appeler un haut niveau de technicité́ s’appuyant sur la conviction qu’une fois cette qualité acquise, les chefs peuvent se permettre d’aller aussi loin qu’ils le désirent.

Une soirée de prestige pour un prix exceptionnel © DR

Alors que dans l’univers de la gastronomie contemporaine, les concepts fleurissent aussi vite qu’ils ne fanent, la longévité du Taittinger (plus de cinquante ans) dit tout de son sérieux et de sa crédibilité. Estimé par la profession, il a, en cinq décennies, récompensé des personnages de légende, qui en ensuite imprégné durablement l’histoire et le patrimoine culinaire par leur créativité ​gustative : Joël Robuchon, Michel Roth, Bernard Leprince, Régis Marcon. Un palmarès en forme de constellation. Ces étoiles de l’histoire française ont toutes foulé un jour la première marche de ce podium très disputé. L’année passée, c’était le chef japonais Ryo Horiuchi qui avait emporté la timbale (nous vous en parlions ici) !

Les chefs Pierre Résimont et Nicolas Tournay © DR

Pour cette 55e édition, la Belgique est bien représentée. C’est Pierre Résimont, le chef doublement étoilé du restaurant L’Eau Vive, à Profondeville, qui présidait le jury chargé de sélectionner le chef envoyé en finale par le Belgique. Le choix du chef s’est porté sur le prometteur Nicolas Tournay.

Aujourd’hui chef de cuisine au restaurant Le Mont-à-Gourmet, à Gouy-les-Piéton, Nicolas Tournay a fait ses armes dans plusieurs belles maison belges, comme le Gré du Vent* à Seneffe ou encore L’Essentiel* à Temploux.

Emmanuel Renaut, Président du prix culinaire "Le Taittinger" © DR

Passionné de concours culinaires, le jeune chef de 35 ans puise son inspiration dans les produits locaux et de saison, mais aussi dans les influences des cuisines nippone et italienne. Le thème imposé cette année par Emmanuel Renaut, président du Taittinger (Meilleur Ouvrier de France en 2004 et triplement étoilé depuis 2012), est celui du porc. Nicolas Tournay a donc décidé de présenter une ambitieuse et technique assiette en terre-mer à base de cochon Menapien et Gambero Rosso di Mazara.

"Cochon ménapien et gambero rosso di Mazara", le plat imaginé par le chef Nicolas Tournay pour la finale du Taittinger © DR

C’est ce plat-là qui représentera la Belgique lors de la finale internationale, en janvier prochain, à Londres. Une chose est sûre, cette expérience donnera un véritable élan à la carrière du chef Tournay qu’il faudra désormais tenir à l’œil !

Le chef Ryo Horiuchi à la remise du prix culinaire "Le Taittinger"

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