Raymonde : Eco, loco & circulo

Le style knokkois s’ouvre à un design international et urbain avec des propositions plus personnalisées et colorées, voire disruptives. Les architectes d’intérieur, acteurs de ce changement, font décidément bouger les lignes.

À l’âge de treize ans, elle savait déjà qu’elle voulait être architecte. Formée à la faculté d’architecture de l’ULB La Cambre Horta, Julie Ruquois a ouvert son bureau voici plus de quinze ans. Architecte de formation, elle a toujours considéré l’architecture d’intérieur comme une continuité de l’architecture.

Nichée en intérieur d’îlot, au cœur d’une bulle de quiétude végétale qui valorise et intègre en douceur ses lignes assumées, la demeure-atelier de Sophie Cauvin illustre parfaitement le travail maîtrisé de Marc Corbiau, savant théorème de parois orbes et de fulgurantes échappées lumineuses.

Cette villa des années 1970 et son jardin ont fait l’objet d’une rénovation de fond en comble. Le souhait était de gagner en luminosité et d’estomper au maximum la frontière entre intérieur et extérieur pour, comme une invitation à la détente et au ressourcement…

Depuis septembre 2025, Gand accueille le troisième hôtel de la marque JAM, installé dans l’historique caserne Léopold. Sous la direction artistique de Lionel Jadot, ce projet de reconversion marie patrimoine militaire et design circulaire dans un quartier culturel en pleine renaissance. Plafonds vertigineux, matériaux récupérés et rooftop surplombant la Boekentoren, JAM Gand s’impose comme une nouvelle porte d’entrée vers une ville où art contemporain et architecture moderne dialoguent avec l’héritage médiéval.

Zoom sur une assise mythique et belge de surcroît ! Une pièce design d’exception qui traverse les années sans prendre une ride.

Véritable havre de paix, la Villa P. s’intègre à merveille au cœur d’une végétation luxuriante, offrant un heureux compromis entre nature et architecture contemporaine, lignes épurées et atmosphère élégante.

Cette salade tiède, inspirée de la cuisine orientale, associe le fondant du potimarron et la douceur du tahini dans un plat végétarien complet, riche en nutriments essentiels à la beauté de la peau. Dès l’Antiquité, les femmes égyptiennes ont pris soin de leur éclat à travers les rituels de beauté et l’alimentation. Cléopâtre utilisait ainsi les vertus du sésame, du miel et des huiles nobles pour entretenir la douceur de son épiderme. Le potimarron, riche en bêta-carotène, magnifie le teint ; le tahini nourrit et assouplit ; l’huile d’argan et les graines offrent des acides gras précieux.