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Des cigares à moins de douze euros

CigareVolutes bleues

Patrick Fievez

01 December 2022

Volutes Bleues, la chronique du cigare : Le monde du cigare est en pleine évolution. Bien sûr, il y a les cigares de Cuba, toujours aussi mythiques, mais devenus (pour certains) hors de prix et pour beaucoup, actuellement indisponibles. Et puis, il y a ceux dont la qualité a très fortement progressé ces dernières années en provenance du Nicaragua, de République Dominicaine et du Honduras. Voici une petite sélection à moins de douze euros.

Romeo y Julieta N°2 (Petit Corona)

Une cape claire et des notes d’herbes fraîches. En finale, de subtiles évocations boisées lui confèrent un peu de relief. Assez léger, doté d’une jolie palette aromatique, il est parfait pour s’initier (à un bon prix) aux cigares de l’île. 8,20€ (vendu en « tubos » dans des boîtes de cinq).

Zino Nicaragua (Toro)

Cette marque, portant le prénom du célébrissime Davidoff, appartient bien sûr au groupe éponyme. Ce sont des cigares à prix raisonnables. Ce Toro assemble des tabacs de plusieurs origines (Equateur, Nicaragua, Honduras et République Dominicaine). Notes de fruits secs, touche légèrement boisée et aussi épicée. Excellent rapport prix/qualité 7,70€

Vega Fina VF 1998, VF52 (Robusto)

Cette marque, très populaire en Espagne, présente sa ligne « 1998 » affichant un assemblage qui privilégie la complexité et un vieillissement des feuilles d’au moins trois ans. Des tabacs d’Equateur (pour la cape), d’Indonésie, de République Dominicaine, du Nicaragua et de Colombie. Ce Robusto a tout d’un grand et à un prix séduisant : très bien construit, il évolue positivement en cours de tirage avec des évocations boisées, subtilement torréfiées et poivrées. Un cigare accessible mais aussi de caractère : ce n’est pas incompatible. 8,50€

Nicarao Especial (Toro)

Ingénieur agronome, le Belge Didier Houvenaghel s’est associé à un producteur d’Estelli (nord du Nicaragua) pour élaborer sa gamme Nicarao entièrement dédiée au tabac de ce pays. Cape bien luisante, ce Toro (grand robusto) dégage des notes d’herbes et une touche légèrement poivrée (poivre blanc). Moyennement puissant, bien construit, il évolue plus intensément en finale de dégustation. 11,90€

Noémie Lvovsky : « Il faudrait accepter que l’instinct maternel n’existe peut-être pas »

Cinéma

Dans le film d’Alice Douard, un couple de femmes est sur le point de voir naître son enfant. “Des preuves d’amour” part d’une situation médicale. Paris, 2014. Nadia (Monia Chokri) s’apprête à accoucher d’un bébé conçu par procréation médicale assistée (PMA). Sa compagne, Céline (Ella Rumpf) doit se lancer dans des démarches très longues pour adopter cet enfant. Au-delà de l’aspect quasi-documentaire, Alice Douard (césarisée pour son court « L’Attente » en 2024) signe un très beau premier film ce que cela fait d’être parent et la co-maternité, à la croisée de l’intime et du politique. Des doutes, des préjugés, des injonctions dont nous parle Noémie Lvovsky que nous avons rencontrée.

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