Depuis la fusion de leur deux groupes respectifs, Arthur (les restaurants et fermes Tero) et Nicolas (People First – les fameux Knokke Out, River Woods Beach Club, des gîtes, et des lieux événementiels…) Lhoist, derrière le nouveau Tero Group (voir notre article ici), les deux frères avaient déjà frappé fort en transformant l’un de leur navire amiral (le Knokke Out de Waterloo) en l’un des plus grands clubs de padel du pays (plus de détails ici). La nouvelle entité dirigeait donc ses activités vers le bien-être, le bien-manger, la santé et le sport. Les prises de participation (majoritaire, qui plus est) dans le club sportif de Garisart et la startup AtlasGO, surprenantes de prime abord, apparaissent donc, en fait, comme logique et censée.

Le groupe Tero, déjà très actif en Province et Grand-duché du Luxembourg, a donc choisi le site sportif de Garisart pour développer ses nouvelles activités sportives. Le club est actuellement réputé pour le niveau de sa pratique du tennis. Le groupe Tero entend y développer celle du padel, comme à Waterloo, mais aussi du foot indor. Fidèle à son crédo d’être à la tête de lieux qui rassemblent, une offre de team building va également faire son apparition. « Pour notre groupe, cela a tout son sens de consolider ces dernières et de développer le padel à Garisart. Le site sportif est situé à 25 minutes de Luxembourg où le groupe Tero est déjà bien ancré avec la tenue de 250 événements par an et une équipe solidement implantée, explique Nicolas Lhoist, CEO du groupe Tero. Nous sommes heureux de faire partie du nouvel actionnariat de Garisart, aux côtés d’acteurs locaux tels que Jean Francois “Titi” Giaux (Roch4Padel), Cédric Rensonnet (Président de In Extenso Belux), Michele Ferraris (fondateur de 3C Payment) et de Pierre Bricart. »

Aujourd’hui, l’offre padel de Garisart correspond à 6 terrains dont 3 indoor, 2 semi-extérieurs et 1 extérieur. La volonté des frères Lhoist est de la développer et de construire un hall pouvant abriter 9 terrains indoor. Les travaux devraient commencer cet été pour que les terrains puissent être praticables dès l’hiver 2024-2025. Les terrains de tennis actuels seront maintenus tout comme la partie handisport.

Si la direction sportive du groupe est établie, Arthur et Nicolas Lhoist tenaient également à se positionner sur le digital. La prise de participation majoritaire dans une start-up sportive et philantropiques comme AtlasGO (dont nous vous parlions ici) ne pouvait pas mieux tomber. Fondée en 2016 à San Francisco par Tommy Roch Querton, cette start-up s’est établie comme une app’ de référence dans l’engagement des employés et le bien-être au travail.

Le concept innovant de TeroGO (nouvelle appellation d’AtlasGO depuis l’arrivée de Tero au capital de la start-up) repose sur trois piliers : le bien-être physique et mental, la philanthropie, et les actions en faveur de la planète. Ces initiatives visent à renforcer la cohésion d’équipe et contribuer positivement à la société et à l’environnement. C’est dans ce but que le groupe Tero a souhaité intégrer la start-up.

Aujourd’hui, l’app’ propose des centaines d’activités de bien-être comme la course à pied, le vélo, le yoga,… et élargit son offre avec des activités de cuisine, de jardinage, autour de la durabilité pour garantir son caractère inclusif. La plupart de leurs (300) clients choisissent d’ajouter une gamification d’impact à leurs challenges en convertissant par exemple chaque kilomètre parcouru en arbre planté ou en débloquant un don pour une ASBL lorsqu’un objectif commun est atteint.

« Les activités du groupe Tero et AtlasGO sont complémentaires, c’est pour cela que nous travaillons ensemble depuis 2021, raconte le CEO de Tero. La solution développée par AtlasGO est un outil fantastique qui répond à de nombreuses problématiques que connaissent les entreprises actuellement. Ces dernières sont apparues avec l’avènement du télétravail et concernent principalement l’engagement des employés avec la question de la rétention du personnel, du burn-out et du développement de la culture d’entreprise. Nous répondons à ce besoin avec TeroGO, outil hybride, à la fois en ligne et en présentiel, qui permettra de connecter les employés tout au long de leur parcours dans l’entreprise. »

TeroGO compte toucher un public plus large et diversifié. Depuis sa création, l’app’ a eu un impact sur près de 150.000 employés et a levé 20 millions d’euros, redistribués à de multiples ONG et associations dans le monde.

« Je suis parti à San Francisco avec le rêve de développer un outil qui permet aux gens de se faire du bien tout en faisant du bien aux autres, tient à rappeler Tommy Roch Querton, fondateur d’AtlasGO. Notre produit est unique sur le marché dans lequel le groupe Tero opère. Nous travaillons avec tout type d’entreprises. Certaines veulent créer un engouement dans plusieurs localisations pour créer une cohésion de groupe comme Sisley, Belron, ou Orange. D’autres cherchent plutôt à développer le bien-être et leur stratégie RSE avec des challenges locaux comme Luminus, Belfius, ou D’Ieteren Auto qui travaillent avec nous depuis 5 ans. Ce qui me marque le plus c’est de voir la connexion qui se fait au sein d’une entreprise entre collègues qui se découvrent, que ce soit un nouvel employé qui apprend la méditation ou un CEO qui partage un selfie avec un collègue pendant leur jogging du midi. Avec le groupe Tero, nous allons pouvoir booster notre mission et notre impact. »

AtlasGO et Tero partagent de fortes valeurs d’entreprise. AtlasGO est une société certifiée B-Corp depuis sa fondation. Tero travaille actuellement sur cette certification qui évalue la performance d’une entreprise en matière d’impact social et environnemental (nous dédions un article à cette vertueuse certification ici). Dans les deux prochaines années, TeroGO veut tripler son chiffre d’affaires tout en prenant soin de ses employés et de la société dans laquelle ils opèrent.