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Prendre soin de soi avec les chevaux en pleine nature

ASBLChevauxSociétéVie Associative

Viviane Eeman

14 April 2022

Géraldine de Ribaucourt et Sophie Andersen se rencontrent lors de leurs études de psychologie. Un même projet les anime : allier celles-ci et leur passion pour les chevaux. Elles optent pour un centre de thérapie et de développement personnel autour du cheval. Avec un objectif supplémentaire, l’accessibilité à tous. D’où le nom choisi : équité.

L’ASBL prend forme en 2003 et s’occupe dans un premier temps de la réinsertion socio-professionnelle de chômeurs de longue durée. Elle se dirige ensuite vers l’hippothérapie pour des personnes en difficulté mentale et psychologique. Via des institutions, des hôpitaux ou des écoles spécialisées, ce sont 150 visiteurs qui sont accueillis ici, chaque semaine. Il y a quelques années, suite à de nombreuses demandes, l’association a également décidé de rendre service à des personnes dépressives, qui souffrent de psychose ou de burn-out. La pandémie a accentué les désirs de reconnexion à soi, de prise de conscience de l’importance de la nature et des animaux. Au printemps et en été, elle propose des demi-journées, voire un week-end d’immersion. Résultat ? Équité est à saturation pour le lieu, l’accueil et le nombre de chevaux disponibles. Afin de continuer à faire face à ces appels en augmentation constante, Géraldine de Ribaucourt et Sophie Andersen ont repris une école d’hippothérapie qui compte deux ans de formation. Le diplôme, encore privé est en voie de reconnaissance. Et fort attendu, vu les avantages de la discipline.

Multiples bienfaits

“C’est vraiment une thérapie qui se passe dans la relation que la personne met en place avec le cheval, explique Sophie Andersen. Avec celle qui a un handicap mental, on va travailler la psychomotricité, l’autonomie, la responsabilisation. Avec les personnes qui ont des difficultés au niveau psychiatrique, ce sera le fait de se remobiliser dans une activité. Pour celles qui souffrent de psychose et ont besoin de se reconnecter à la réalité, c’est une activité très concrète et le cheval réagit à ce que la personne amène. Dans les cas de burn-out, on insiste sur la conscience corporelle et le ressenti des émotions. Enfin, il y a tout le côté relaxation où l’on peut se laisser porter par le mouvement rythmique du cheval.”

Des projets qui prennent corps

À Hoeilaart, six hectares de prairies permettent aux trente chevaux d’avoir un “mode de vie proche de ce dont ils ont besoin”. Une piste couverte et deux pistes extérieures, ainsi qu’un parcours sensoriel y ont été créés. L’espace héberge aussi depuis peu la dernière bonne idée de Géraldine et Sophie, un “paddock paradise”, autrement dit un endroit clôturé où les chevaux sont obligés de circuler pour s’abreuver et se nourrir, ce qui est meilleur pour leur santé. Petit hic, il manque encore l’outillage spécifique, nécessaire à son entretien. Autre grand projet qui nécessite également des fonds importants, le réaménagement de l’ancien grenier à foin au-dessus des box en une pièce habitable et chauffée, indispensable pour accueillir les personnes qui travaillent et viennent suivre les cours, ateliers et stages.

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