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“Les métamorphoses des images, leur capacité à rendre mon regard élastique, voilà ce qui me fascine.” Apparition/disparition, fragmentation, dissolution, dédoublement, renversement…

Humeur malade au coucher du soleil ; Désespoir, Mélancolie, Autoportrait inquiet, Baiser dévorateur, Vagues amoureuses, Vampire… L’œuvre du peintre norvégien est “un poème de vie, d’amour et de mort”. Mettant en exergue cette juste analyse, l’exposition du musée d’Orsay donne à voir la substantifique moelle de l’œuvre du maître expressionniste à travers une centaine de peintures, de dessins et d’estampes traversées par “le soleil noir de la mélancolie”.

Lointaine cousine d’Alice, Beatrix Potter aime les champignons et les lapins blancs. Chérie de l’autre côté de la Manche, l’auteure à succès et illustratrice de livres pour enfants est au cœur d’une grande exposition qui célèbre toutes les facettes de son parcours.

Justine Englebert, jeune artiste issue de l’atelier de dessin de l’Académie Royale des Beaux-Arts à Liège, diplômée en 2022, présente une exposition autour de la ligne et de la couleur, éléments centraux de sa démarche actuelle.

Vaste et prolifique comme les tables d’abondance et autres mises en scène de la vacuité des nourritures terrestres dans les tableaux de Vanités, audacieuse et brillante dans ses confrontations, cette exposition, qui met à l’honneur la nature morte sous toutes ses formes – de la peinture à la vidéo, en passant par la sculpture, la photographie et le cinéma –, ambitionne de faire dialoguer “les choses” par-delà le temps et les frontières.

À l’instar du Jardin si délectable en terre cuite vernissée créé en 2006 par Christine Viennet, sur le modèle des plats à décor naturaliste grouillant de plantes et d’animaux (moulés sur le vif) de Bernard Palissy (vers 1510-1590), la céramique, et plus particulièrement la céramique contemporaine, provoque souvent une sensation ambivalente, un mouvement double de séduction et de répulsion.

Dans le cadre de la présidence tchèque de l’UE, de nombreuses institutions joignent leurs efforts pour présenter cette exposition prouvant que les termes “design tchèque” ne se réduisent pas seulement au cubisme, aux ateliers de verrerie ou aux voitures Škoda…

Grandeur et vulnérabilité se rejoignent dans l’œuvre d’Adrien Vescovi. Dans son atelier, on trouve des pigments, des lessiveuses, des bocaux de couleur où baignent des pans de textile, des barres d’acier rouillé et des toiles suspendues, en attente d’être assemblées à d’autres.

Intitulée Volle Petrol (“à plein gaz”), la toute première exposition personnelle de Charlotte Abramow (Bruxelles, 1993) en Belgique réunit des clichés qui soulignent l’influence du surréalisme.

Une mer de nuages blanche et grise envahissant la toile où l’on distingue un planeur et son ombre : le tableau peint en 1910 par André Devambez en dit long sur la veine de cet artiste de la Belle Époque que le Petit Palais a la bonne idée de sortir de l’oubli.

Aux racines putrescentes d’un Motif végétal peint en 1972 par Zoran Music répondent les vaisseaux bourgeonnants traversant les paysages organiques dessinés par Fred Deux.

Scénographe de formation, Justine Bougerol (°1988) s’inspire des spécificités propres à chaque lieu pour imaginer des installations qui convoquent les souvenirs – réels ou imaginaires – liés à l’espace. La maison natale et la grotte matricielle y tiennent des rôles essentiels.