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Perspective renversée, aplanissement et saturation de l’espace, lignes en arabesques… Nombreuses sont les affinités formelles entre les estampes japonaises de l’ukiyo-e, ces “images du monde flottant” de l’époque Edo (1603-1868), et les peintures de Pierre Bonnard.

Contrairement à ce que pourrait laisser croire La Vierge à la Grenade de Sandro Botticelli, ici convoquée, l’image de la femme transmise par les artistes ne se cantonne pas aux canons de beauté hérités de l’Antiquité.

Bords de mer, vues du Grand Canal ou de la Tamise “peints tels des miroirs évanescents” délicatement rendus par des gris rosés et des verts poudreux aux ombres laiteuses, Nocturnes ou marines vues à la tombée de la nuit, poésie des brouillards…

C’est à une plongée dans les vibrations de la couleur que nous invite le musée des Beaux-Arts de Caen.

Souvent cantonnées au rôle de tisserandes ou de mères au foyer, les femmes n’en demeurent pas moins des Muses pour les peintres Nabis, comme l’atteste le célèbre tableau éponyme du musée d’Orsay de Maurice Denis.

Evénement ! Il s’agit de la première exposition individuelle consacrée à Jef Verheyen (1932-1984), illustre maître moderne, dans un musée de sa ville natale.

Saviez-vous que jusqu’au milieu du XXe siècle, des compétitions d’art étaient au programme des Jeux olympiques ?

Profitant de la carte blanche qui lui est offerte, le critique d’art et commissaire d’exposition Claude Lorent présente le travail d’Éric Fourez (Tournai, 1946).

“Mais qu’est-ce que l’art abstrait et fait-il encore sens aujourd’hui ?” Cette question trouve de multiples réponses dans cette exposition qui sonde les ressorts de l’abstraction.

Pour marquer le centième anniversaire du surréalisme, les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique sortent le grand jeu !

Le MILL (Musée Ianchelevici La Louvière) dévoile une centaine de portraits choisis parmi les collections artistiques de la ville, une exposition qui s’annonce comme une heureuse surprise et qui se décline joliment en trois expressions : “Temps de pause – Temps de pose – Tant de poses !”.

De l’époque des Tudor à la Première Guerre mondiale, des artistes clés – à savoir, Artemisia Gentileschi qui réalisa des œuvres majeures à la cour de Charles Ier, Mary Beale, Angelica Kauffmann, Elizabeth Butler et Laura Knight – ont frayé un chemin pour des générations d’artistes femmes.