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Fabrizio Rongione : « Je joue souvent les pères »

Cinéma

Le comédien belge retrouve le réalisateur français Eugène Green dans « Le fils de Joseph ». Dans cette fable et parabole baroques, Fabrizio Rongione incarne Joseph qui entretient un rapport de père avec son neveu. Un très beau rôle dans un film magnifique sur la paternité.

© Marcel Croës

De l'humour aux frissons : le cinéma asiatique dans tous ses états

Cinéma

Un film entièrement consacré à de jeunes enfants ? J'avoue qu'à cette idée j'ai gagné la salle de projection du Festival en traînant quelque peu les pieds. Ce genre de sujet incite le plus souvent à la mièvrerie et à une sentimentalité insupportable. En outre, on a pu vérifier maintes fois que s'ils sont livrés à eux-mêmes les interprètes juvéniles versent sans retenue dans le cabotinage. The World of Us (qu'on pourrait traduire par « Notre monde ») a été en fait une excellente surprise qui a suscité un tonnerre d'applaudissements. Premier long métrage de la jeune Coréenne Yoon Ga-eun, le film a pour héroïne une fillette de dix ans qui en début d'année (nous sommes dans une école du nord de Séoul) se lie d'amitié avec une nouvelle camarade du même âge. La réalisatrice décrit avec une étonnante justesse l'évolution de cette relation, qui passe d'un attachement passionné à une rancoeur vengeresse losque la petite Sun se sent délaissée par sa copine. J'ai rarement vu autant de finesse et de subtilité dans l'exploration de la psychologie enfantine. Et les deux fillettes (qui n'avaient jamais joué dans une œuvre de fiction aussi ambitieuse) se révèlent d'un naturel incroyable. Yoon Ga-eun était toute chavirée l'autre soir par l'accueil enthousiaste du public local et de la critique.

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Clap final sur la Berlinale

Cinéma

[caption id="attachment_15910" align="alignnone" width=""]Gianfranco Rossi et Meryl Streep[/caption]Une Berlinale très politique. Et même, comme l'écrivait dans son éditorial Der Tagesspiegel (le meilleur des quotidiens locaux), la plus politique de ces dernières années. Dieter Kosslick, le patron du Festival, avait annoncé que celui-ci devait jouer le rôle d'un sismographe et rendre compte des convulsions de notre temps. Mission accomplie.

Berlinale: billet d'ouverture

Cinéma

Dix festivals réunis en un seul : c'est ainsi qu'un ami et collègue anglais définissait cette 66e Berlinale qui vient de commencer. Pour moi qui rends compte de la manifestation depuis trois décennies, j'avoue que je reste quelque peu éberlué par son développement apparemment inarrêtable. C'est ainsi – pour ne citer qu'un exemple assurément pittoresque - que depuis quelques année le grand patron du festival Dieter Kosslick a imaginé une nouvelle section intitulée « cinéma culinaire ». Des films célébrant l'art de la table sont projetés quotidiennement, et chaque soir un grand chef réinvente dans un bâtiment voisin les recettes qu'on a pu admirer sur grand écran (il suffit de s'inscrire pour participer à cette fiesta gustative). Au total, pour cette 66e édition, plus de 200 films inédits vont être projetés jusqu'au 21 février. Un bonne vingtaine de longs métrages sont présentés dans la compétition, qui se termine par l'attribution des traditionnels Ours d'or et d'argent. Habile diplomate, Kosslick a réussi à séduire Meryl Streep pour qu'elle préside le jury 2016. Mais en fait, comme je l'ai souvent vérifié, c'est dans les sections parallèles (non compétitives) que l'on a le plus de chances de faire de véritables découvertes. Cette fois encore, je ne manquerai donc pas de fréquenter assidûment le Panorama et le Forum du jeune cinéma pour y détecter les talents de demain ou les tendances les plus novatrices.

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