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Berlinale: billet d'ouverture

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Dix festivals réunis en un seul : c'est ainsi qu'un ami et collègue anglais définissait cette 66e Berlinale qui vient de commencer. Pour moi qui rends compte de la manifestation depuis trois décennies, j'avoue que je reste quelque peu éberlué par son développement apparemment inarrêtable. C'est ainsi – pour ne citer qu'un exemple assurément pittoresque - que depuis quelques année le grand patron du festival Dieter Kosslick a imaginé une nouvelle section intitulée « cinéma culinaire ». Des films célébrant l'art de la table sont projetés quotidiennement, et chaque soir un grand chef réinvente dans un bâtiment voisin les recettes qu'on a pu admirer sur grand écran (il suffit de s'inscrire pour participer à cette fiesta gustative). Au total, pour cette 66e édition, plus de 200 films inédits vont être projetés jusqu'au 21 février. Un bonne vingtaine de longs métrages sont présentés dans la compétition, qui se termine par l'attribution des traditionnels Ours d'or et d'argent. Habile diplomate, Kosslick a réussi à séduire Meryl Streep pour qu'elle préside le jury 2016. Mais en fait, comme je l'ai souvent vérifié, c'est dans les sections parallèles (non compétitives) que l'on a le plus de chances de faire de véritables découvertes. Cette fois encore, je ne manquerai donc pas de fréquenter assidûment le Panorama et le Forum du jeune cinéma pour y détecter les talents de demain ou les tendances les plus novatrices.

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Udine, lettre n°2

Cinéma

[caption id="attachment_15007" align="alignnone" width=""]Dragon Blade, une production Hong Kong - Chine[/caption]La géopolitique se glisse décidément partout. Même dans un festival où l'on pourrait penser que l'idéologie n'a aucune place. Dragon Blade, le film d'ouverture du Far East Film Festival, se présente a priori comme un grand spectacle où tous les ingrédients sont réunis : une superstar chinoise (Jackie Chan), des décors somptueux (le désert de Gobi), une figuration impressionnante, des combats chorégraphiés avec panache. Mais à mesure que le récit progresse, on s'avise que cette méga-production (où Hong Kong et la Chine se trouvent associés) contient aussi un message qui a des résonances actuelles.

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