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Atome, Pop on the moon

Belgian Band

Maxime Delcourt

24 April 2018

© Atome

Formé par des membres de Vismets et d'Applause, le duo Atome fait chavirer les sens avec sa pop qui ne demande qu'à séduire les foules. Chez Eventail.be, on est en tout cas tombé suffisamment en amour des premiers singles pour inscrire Atome parmi cette génération de musiciens que l'on tient à défendre dans cette rubrique dédiée à la nouvelle scène locale.

Peu d'informations circulent pour le moment au sujet d'Atome. À peine sait-on qu'il s'agit d'un duo formé par Remy Lebbos et David Picard, membres respectifs de Vismets et Applause, que ce projet a pris vie à Bruxelles en 2016, qu'il bénéficie de l'apport de Catherine De Biasio et Nicolas Collaer sur scène, qu'un album devrait voir le jour d'ici l'automne et qu'il devrait évoquer, à en croire la biographie, « les souvenirs de l'enfance, la fin de l'innocence, le passage à l'âge adulte », quelque chose qui « nous offre une vision à la fois bienveillante, positive et mystérieuse d'un monde moderne ».

Au fond, c'est tant mieux : seule reste la musique, cette pop nourrie aux mélodies anglo-saxonnes, aux paysages électroniques autrefois définis par Air et à un psychédélisme foncièrement éthéré. À l'image de « Voie lactée », premier single à entendre comme « un voyage où le rêve et les peurs peuvent coexister dans un cadre bienveillant », selon Remy Lebbos. C'est à la fois profondément cinématographique et référencé (on pense aux années 1980, tandis que le clip, illustré par Adrien Perez, semble être un hommage aux dessins animés de cette même décennie), mais sans jamais faire passer les deux compères d'Atome pour de vulgaires copistes.

« Caméléon », leur deuxième single, enregistré aux côtés de Coline Wauters, dévoile le même sens de l'équilibre, Atome y dessinant son propre rythme de danse, des synthés vaporeux, lunaires et retrofuturistes. Avec toujours cette bienveillance mélodique qui permet au duo de voir grand ces prochains mois. « Fais-moi confiance, prends-moi la main », dit le refrain. Ça tombe, on ne demande que ça.

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