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Bony King: Boy In The Woods

Rédaction Eventail

23 March 2015

© Anton Coene

Depuis la sortie de son album éponyme en 2012 (The Bony King Of Nowhere), on prête au gantois Bram Vanparys un destin : celui d'être le folk-singer le plus intéressant de sa génération. Entretien avec un homme dont le nouvel album, Wild Flowers, est un hymne à la nature.

L'Eventail - Ton précédent album avait été enregisté dans une cabane perdue dans les bois. Où as-tu composé celui-ci ?

Bram Vanparys - Je vis à Gand, mais j'avais le sentiment que mes compositions ne pouvaient pas naître ici. Il fallait que j'aille dans un lieu plus isolé, plus reculé. J'ai donc enregistré la plupart de cet album dans un petit village non loin de Gand.

- Quelle histoire souhaitais-tu raconter avec Wild Flowers ?

- Je le vois comme un album sur le monde contemporain, sur toutes ces petites choses du quotidien. Je dirais même qu'il raconte les gens qui vivent autour de moi, que ce soit à la campagne, en ville ou dans d'autres pays. Wild Flowers est donc un album sur comment vivent les gens en Europe au XXIè siècle.

- Dans le communiqué de presse, tu dis que tes chansons sont composées de manière inconsciente. Qu'est-ce cela signifie ?

- Ça veut simplement dire que c'est vraiment difficile pour moi d'expliquer mon processus de création. On me demande souvent comment j'écris une chanson. Je n'ai jamais la réponse : elle m'arrive comme ça. Les textes, les mélodies, tout se crée sans aucun calcul. De même pour le titre : Wild Flowers ne résulte pas d'une démarche hyper calculée. Je l'ai nommé ainsi parce que mes nouvelles compositions m'y ont incité. Et puis parce que la chanson "Wild Flowers" est sans doute la plus importante pour moi au sein de cet album.

- Les textes jouent un rôle de plus en plus central dans ton travail, non ?

- Oui, tout à fait. Je ne me vois pas écrire des textes complétement absurdes, sans aucun sens, tout en faisant croire aux auditeurs qu'il y a un message derrière. Pour moi, c'est important d'apporter une extrême attention aux textes, cela ne fait que renforcer l'impact de la mélodie.

- Neil Young et Bob Dylan ont toujours été très importants dans la conception de tes albums. C'était le cas également pour Wild Flowers ?

- La littérature a sans doute été plus influente dans la réalisation de celui-ci. Particulièrement John Steinbeck, qui m'emmène bien plus loin que les albums d'autres artistes. J'écoute vraiment beaucoup de musiques, mais je n'écris jamais de nouvelles chansons après avoir écouté un album. Toutes mes chansons naissent après la lecture d'un livre, d'un journal ou après avoir discuté avec d'autres personnes.

- Il paraît que tu es un grand collectionneur de vinyle. Quelle est ta dernière découverte ?

- Je pense que les derniers vinyles achetés sont ceux des musiciens avec lesquels j'ai joué lorsque j'étais à Los Angeles. Je pense notamment à Robert Plant ou Ray LaMontagne, même si ces derniers temps j'ai pas mal écouté les albums d'Ennio Morriconne.

Bony King sera en concert à l'Ancienne Belgique le 09 avril

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