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Fun Fact : quand JO rimait avec expo

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Bertrand Leleu

22 June 2024

WALTER WINANS

Saviez-vous que jusqu’au milieu du XXe siècle, des compétitions d’art étaient au programme des Jeux olympiques ?

En 1906, alors que seules trois éditions des Jeux olympiques modernes avaient eu lieu, cinq nouvelles disciplines étaient ajoutées : peinture, sculpture, architecture, musique et littérature ! Les œuvres devaient bien entendu s’inspirer du sport et être envoyées par les délégations nationales au Comité international olympique (CIO) pour pouvoir concourir. L’ensemble des œuvres sélectionnées était ensuite exposé durant toute la compétition. En 1928, aux Jeux d’Amsterdam, des sous-catégories font même leur apparition : médailles, dessin et même bas-reliefs ! L’esthétique grecque classique est, bien entendu, saluée et, en 1936, à Berlin, elle atteint son paroxysme : le jury, largement germanophile, octroie un tiers des récompenses à des artistes allemands !

Le CIO décidera de mettre fin à ces épreuves en 1949, car le commerce des œuvres entachait l’image même des Jeux. Bien que l’histoire ne retienne que très peu les artistes ayant concouru lors de ces rencontres, ces expositions olympiques fourmillent d’anecdotes… Ainsi, “l’athlète” le plus âgé ayant reçu une médaille aux JO, Peter Copley, avait 73 ans quand il a remporté l’or dans la catégorie peinture. Certains artistes ont même été récompensés en discipline à la fois sportive et artistique, comme l’Américain Walter Winans, médaillé en sculpture et en tir au cerf courant à 100 mètres (!) en 1912 ou le nageur hongrois Alfred Hajos, médaillé une première fois en 1896, puis de nouveau en 1942 mais, cette fois, dans la catégorie architecture !

Oscar Swahn Jeux Olympiques de 1912

Oscar Swahn Jeux Olympiques de 1912 © Collections du CIO, Musée Olympique Publiées dans le rapport officiel de 1912 du Comité olympique suédois.

An American Trotter, le bronze gagnant des JO de 1912

An American Trotter, le bronze gagnant des JO de 1912. © COLLECTION IDROTTSMUSEET I MALMÖ, SWEDEN

Depuis lors, pas moins de trente-quatre musées olympiques ont ouvert leurs portes à travers le monde. Celui de Lausanne a créé en 2006 un réseau de ces institutions culturelles pour promouvoir l’art à travers le sport.

Photo de couverture : Tireur d’élite notoire et sculpteur équestre de renom, Walter Winans a exposé quatorze fois à la British Royal Academy. © WALTER WINANS, GETTY IMAGES

Cristina, les soixante ans d’une infante meurtrie

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Fin 2011, l’infante Cristina disparaît de l’agenda royal car une tempête judiciaire semble se profiler. Deux ans plus tard, l’affaire Nóos éclate. Elle met en lumière une appropriation illicite de fonds public impliquant l’époux de l’infante qui est elle aussi convoquée au tribunal. Bien que sa mise en examen ait été annulée in extremis par un recours du parquet anticorruption, la fille cadette du roi Juan-Carlos et de la reine Sofia est éclaboussée et la presse monte en épingle ce scandale qui touche aussi le souverain, bientôt contraint d’abdiquer en faveur de son fils Felipe Jamais une infante d’Espagne n’avait dû affronter autant de déboires. Discréditée auprès de l’opinion publique, elle a fini par s’éloigner des siens, s’exilant volontairement en Suisse. Depuis peu, elle s’est installée à Barcelone, à l’heure où les tensions se sont quelque peu apaisées, prémices d’un retour en grâce pour ses 60 ans ?

© Collezione Maramotti

La passion pour l’art du créateur de Max Mara

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Depuis les années 1950, la ville de Reggio Emilia, en Italie, abrite la première manufacture de prêt-à-porter de l’Histoire en Europe, Max Mara. Au début du XXIe siècle, le déménagement de l’activité de la prestigieuse marque fondée par Achille Maramotti vers une autre partie de la ville, a cédé la place dans les anciens bâtiments pour accueillir la prestigieuse collection d’art de leur créateur.

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