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Exceptionnelle vente Orléans à Paris

News Gotha

Rédaction Eventail

25 October 2017

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Le patrimoine de la maison d'Orléans semble inépuisable et cette vente conduite par le commissaire-priseur Mallié-Arcelin, sous l'expertise de Xavier Dufestel, semble le confirmer.

Divisés entre ses nombreux enfants, les biens du roi Louis-Philippe et de la reine Marie-Amélie réapparaissent ainsi au gré des vacations. Cette fois, c'est le prince Adrian de Bourbon-Siciles qui s'est résolu à se séparer d'un héritage qui dormait depuis trop longtemps dans les coffres d'une banque. En un siècle, le quotidien a drastiquement changé et les ménagères comme les grands services ne sont plus utilisés. Dés lors, à quoi bon les conserver si des collectionneurs ou des musées pourraient davantage les apprécier. C'est dans cet esprit que ce descendant du roi citoyen a souhaité disperser les nombreux souvenirs liés aux Orléans mais aussi aux familles de Belgique et de Bourbon-Siciles, autant d'illustrations de son arborescence royale.

 
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En effet, le Prince avait pour aïeule la princesse Marie-Louise d'Orléans, fille de la princesse Henriette de Belgique (soeur du roi Albert Ier) et du duc Emmanuel de Vendôme, lui-même fils du duc d'Alençon, et petit-fils du duc de Nemours, quatrième enfant de Louis-Philippe et de Marie-Amélie. Ce court précis de généalogie dûment établi, il nous reste à sélectionner quelques objets d'exception. Composé de 250 pièces, toutes peintes à la main, le service d'apparat en porcelaine de Sèvres constitue à n'en point douter le lot vedette du catalogue.

 
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Intact et d'une qualité incomparable, il illustre à merveille l'art accompli de l'industrie d'art française sous la monarchie de Juillet. Livré entre 1844 et 1847, il ornait la table royale au château d'Eu, comme d'ailleurs les quatre cents pièces d'argenterie composant la ménagère du roi Louis-Philippe en Normandie. Les plus grands couteliers et orfèvres parisiens en sont les auteurs. Une série touchante de bijoux sentimentaux rappelle cette mode en vogue à l'époque qui consistait à porter au poignet le portrait des êtres aimés. Un bracelet enrichi d'une miniature de Louise d'Orléans, première reine Belges, un bracelet en cheveux tressés retenant un portrait du duc de Nemours, une paire de bracelets par Mellerio avec les miniatures des enfants du roi Louis-Philippe, ou encore un autre bracelet en or offert par la reine Victoria à sa cousine la duchesse de Nemours qui montre une effigie de la souveraine flanquée de deux têtes de serpent pavées de diamants, autant d'exemples qui font ressurgir les tendres liens de parenté existant entre les membres des différentes maisons royales de l'époque et au sein de cette même famille à la descendance foisonnante.

 
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Impossible de citer les 197 objets proposés mais retenons une clef donnant accès au caveau de Laeken, jadis propriété de la comtesse de Flandres, le sceau personnel de cette dernière, en cristal fumé, ou encore les albums d'aquarelles du duc d'Alençon, témoignages précieux de ses voyages en Italie, en Autriche, aux Philippines, en Inde, en Chine ou en Egypte...le survol d'un temps révolu qui s'inscrit pleinement dans l'histoire de France !

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Loin de s’enfermer dans l’autonomie de leur art, ces artistes utilisent le jeu – au sens large – comme un outil favorisant l’échange, l’interaction, l’imagination et la coopération.

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