• HLCÉ

Georges de Russie, un anniversaire et un mariage

Christophe Vachaudez

17 March 2021

© Chancellerie du Chef de la Maison Impériale de Russie

[caption id="attachment_25546" align="alignnone" width=""]Le grand-duc Georges de Russie et sa fiancée Rebecca Bettarini [/caption]Considéré par certains comme l'héritier du trône de Russie, le grand-duc Georges vient de passer le cap de la quarantaine, avec un cadeau des plus singuliers, un mariage programmé à Saint-Pétersbourg et dont la date vient d'être révélée.

Il s'agira du 1er octobre de cette année et, à n'en point douter, la presse nationale braquera ses projecteurs sur l'événement au cœur de cette ville fondée par le tsar Pierre le Grand, ancêtre de l'intéressé...d'autant que la dernière union d'un Romanov sur le sol russe date de 1917 ! Fils unique de la grande-duchesse Marie et du prince Franz Wilhelm de Prusse, Georges descend à fois du Kaiser, de la reine Victoria et bien entendu des tsars, et, comme de bien entendu, il représente d'ailleurs la dynastie aux cérémonies officielles aux côtés de sa mère.

La grande-duchesse Marie avec son fils le grand-duc Georges de Russie
© Chancellerie du Chef de la Maison Impériale de Russie 

Il a aussi pour ambition d'unifier les différentes branches des Romanov, même celles qui lui contestent sa légitimité car comme il l'explique : « Descendants d'une lignée quasiment exterminée, nous devrions plutôt nous réunir que nous perdre dans des conflits ».

Le Grand-Duc est né à Madrid et fut baptisé selon le rite orthodoxe, avec comme parrain le roi Constantin de Grèce. Il a grandi dans la capitale espagnole, a étudié à Oxford et a travaillé à Luxembourg et à Bruxelles, pour différentes instances européennes avant de créer son propre cabinet de consultants, Romanoff & Partners, et de se positionner à Moscou, notamment, où on lui a confié la présidence de la première banque alimentaire du pays.

Portrait du grand-duc Georges de Russie sur la place Rouge à Moscou
© Chancellerie du Chef de la Maison Impériale de Russie 

Altesse impériale, Georges travaille désormais en étroite collaboration avec l'église orthodoxe et l'administration gouvernementale, multipliant les rencontres. Depuis quelque temps, il partage sa vie avec Rebecca Bettarini. D'origine italienne, la jeune fille a vécu dans de nombreux pays, suivant son père qui fut, notamment, ambassadeur d'Italie dans la capitale de l'Europe. C'est d'ailleurs en Belgique que les fiancés qui se connaissaient déjà se sont retrouvés et ont noué des liens plus intimes.

Le grand-duc Georges de Russie lors de ses fiancailes avec Rebecca Bettarini
© Chancellerie du Chef de la Maison Impériale de Russie

Convertie à la religion orthodoxe, Rebecca s'est prêtée à l'office des fiançailles aux côtés de son futur époux. Ils ont chacun reçu un cierge du métropolite de Kostrama qui a ensuite béni leurs alliances lors d'une messe au monastère Ipatiev, un lieu dont l'histoire est étroitement liée aux Romanov depuis plusieurs siècles. Les futurs époux ont désormais quelques mois pour préparer leurs noces qui devraient attirer quelques têtes couronnées amies.

La grande-duchesse Marie prévoit d'octroyer le prédicat d'altesse sérénissime à Rebecca qui supervise déjà la Russian Imperial Foundation, qui vient en aide aux enfants autistes et soutient les services de soins palliatifs en Russie.

Terrain de jeux

Arts & Culture

Loin de s’enfermer dans l’autonomie de leur art, ces artistes utilisent le jeu – au sens large – comme un outil favorisant l’échange, l’interaction, l’imagination et la coopération.

Belgique, Schaerbeek

Du 21/02/2025 au 11/05/2025

Publicité

Dans la Cour des Grands : Hisahito, le sauveur du Chrysanthème ?

Chroniques royales

Devant un parterre de journalistes inféodés aux pouvoir impérial, son visage est scruté ans les moindres détails. Ses attitudes, ses gestes, ses mimiques. Et ses mots. Le tout jeune prince Hisahito du Japon est l’héritier en second du Trône le plus ancien de la planète ! Un ado, somme toutes, qui se présente à son peuple à l’occasion de sa majorité. C’est la tradition. Mais quelle horreur quand on a 18 ans et qu’une seule envie : réfléchir tranquillement à son avenir sans que les autres ne le fassent pour vous.

Tous les articles

Publicité

Tous les articles