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Stockholm à l'heure des Nobel

News Gotha

Christophe Vachaudez

13 December 2017

© DR

Point d’orgue de l’année officielle en Suède, la remise des Prix Nobel a lieu dans un déploiement de fastes impressionnant. Si le public n’est pas insensible aux noms des lauréats, il accorde pourtant bien plus d’attention à l’arrivée de la famille royale et les pronostics vont bon train pour savoir quelle tenue et quel diadème choisiront la reine et les trois princesses.

Mais revenons à l'historique même de cette cérémonie. C’est grâce à un legs de 32 millions de couronnes qu’Alfred Nobel institua les prix qui portent son nom. Á l’époque, Suède et Norvège ne formaient qu’un seul royaume. Quand les choses changèrent en 1905, il fut décidé de procéder à un partage et le prix Nobel de la Paix échut à la Norvège tandis que la Suède conserva les prix de littérature, médecine, chimie et physique. Une première édition eut lieu à Stockholm pour la première fois en 1901, le 10 décembre précisément, jour anniversaire de la mort d’Alfred Nobel…une tradition qui se perpétue encore actuellement.

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© Droits réservés

Cette année, 1200 invités étaient présents à la remise des prix au Concert Hall de Stockholm puis au dîner de gala qui se déroula à l'hôtel de Ville. Pour l'occasion, la reine Silvia avait choisi le diadème de la reine Sophie de Suède, née princesse de Nassau, et épouse d'Oscar II alors que la princesse Victoria coiffait le diadème d'aigues-marines de sa grand-mère la princesse Sybilla de Saxe-Cobourg-Gotha. La princesse Madeleine avait opté pour la parure d'améthystes, réputée pour avoir appartenu à l'impératrice Joséphine et la princesse Sofia, l'ornement de coiffure qu'elle portait le jour de son mariage, mais cette fois agrémenté de perles. La princesse Cristina, sœur du roi, avait préféré un léger diadème d'acier poli, typique de la joaillerie Empire.

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© Photo News

Le lendemain, les souverains offrent à leur tour un dîner de gala en l'honneur des lauréats. Cette fois, ce sont les saphirs de Joséphine de Leuchtenberg, une petite-fille de l'impératrice Joséphine qui furent sorti du coffre ! La réception norvégienne est d'ordinaire plus dépouillée et les bijoux restent rangés dans leur écrin...deux façons de faire qui, en finalité, servent à merveille la bonne cause !   

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Chaque nouvelle exposition d’Ariane de Rosmorduc (née à Bruxelles en 1967) est une promesse d’émerveillement. Après avoir exploré l’univers végétal avec ses “Tumbleweeds”, l’artiste puise aujourd’hui son inspiration dans le monde minéral. À travers une série de toiles vibrantes, elle capte l’instant magique où la pierre, lasse de son inertie millénaire, amorce une métamorphose vers l’organique.

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Peintre, adepte de la gravure et photographe enthousiastes, la reine Sonja de Norvège, artiste elle-même, n’a jamais ménagé ses efforts pour promouvoir l’art de son pays et ses récents engagements officiels le prouvent suffisamment. Ainsi, on l’a vue à Paris à l’automne dernier inaugurer une exposition au musée d’Orsay consacrée à Harriet Backer (1845-1932) ou à Stockholm couper le ruban d’une autre exposition mettant en parallèle le norvégien Lars Hertervig et le suédois Carl Fredrik Hill, soit plus de 100 toiles et dessins présentés à Waldemarsudde, l’ancienne résidence du prince Eugène Bernadotte. Cette année, c’est l’artiste Edward Munch (1863-1944) qui, indirectement, a mis à contribution la souveraine.

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