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Rédaction

23 January 2015

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Respectant le mode de transmission traditionnel du pouvoir au sein des tribus, la dynastie saoudienne prévoit que les frères puis les demi-frères du souverain se succèdent les uns aux autres, avec les risques de gérontocratie que cela implique. Le prince Salman qui fut ministre des Affaires étrangères durant quelques années a pu nouer des contacts personnels avec nombre de gouvernements et de chefs d'état, visitant il y a peu la France, le Japon, les États-Unis ou l'Espagne.

Le roi d'Arabie Saoudite aux côtés de Manuel Valls © Droits réservés

Il est connu pour ses talents de diplomate, appliqués dans la résolution des nombreuses rivalités familiales. Il faut dire qu'au sens large, la famille royale englobe tous les descendants de Mohammed ben Saoud, fondateur du premier état saoudien en 1744, et donc environ 20.000 princes et princesses de sans dont 4000 de sang royal, de quoi attiser bien des conflits. Heureusement, au sens strict, seuls les 53 fils qu'Abdelaziz ben Abderrahmane al Saoud, initiateur de l'état moderne, a eu de ses 32 épouses peuvent intégrer l'ordre successoral. Á la tête d'un pays toujours considéré comme une dictature et où les punitions par coups de fouet ou les lapidations continuent à être perpétrées, le roi Salman tente de conserver une certaine suprématie dans la région, face à l'Iran qui veut régulariser ses relations avec Washington, et redevenir un pion essentiel de l'échiquier politique dans cette fourmilière très sensible du globe.

Guy-Bernard Cadière

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